Kemo Kouyaté

chanteur et compositeur guinéen

Kemoko Kouyaté, né en 1947 à Siguiri et mort le à Conakry, est un chanteur, compositeur et arrangeur guinéen[1].

Kemo Kouyaté
Naissance
Siguiri Drapeau de la Guinée Guinée
Décès
Conakry
Composition du groupe
Anciens membres Balla et ses baladins

Biographie modifier

Fils de feu Sidiki Kouyaté et de feue Kankou Kouyaté qui l’initieront aux métiers de l’art de la parole et de la dure école de la pratique musicale traditionnelle mandingues[2].

Instrument utiliser modifier

Le balafon, piano, la guitare, le n’koni, la kora, le violon, la cithare, entre autres. Avec lui, le qualificatif d’’’homme-orchestre’’ que les critiques et mélomanes lui avaient attribué n’était pas volé[3].

Début de carrière modifier

Avec un style traditionnelle de la musique mandingue, ce natif de Siguiri, en Haute Guinée, Kouyaté a apporté en 1947 une touche singulière avec sa guitare sur le classique Sara, au sein du Syli Orchestre qui a représenté la Guinée au Festival culturel panafricain d’Alger, en 1969 aux côtés d’Aboubacar Demba Camara, Momo Wandel, ou Sékouba Diabaté Bembeya. Cette prestation est récompensée de la médaille d’argent[4].

De 1961 à 2015, Kémo Kouyaté passe de son village natal aux grandes scènes du monde, en passant par Bamako, où il a passé des moments de son adolescence et Conakry[5].

En 1963 à Conakry, il enregistre à la radiodiffusion nationale, ses premières mélodies instrumentales à la guitare. En octobre 1974, il était à Kinshasa, pour prendre part aux activités culturelles organisées autour du combat de boxe entre Muhammad Ali et George Foreman.

Kémo Kouyaté a été membre de l’orchestre Balla et ses Balladins au milieu des années 1960. Accompagnant la Sud-Africaine Myriam Makeba.

Hommage modifier

Lors de l'oraison funèbre, le vendredi 21 juillet, le directeur national de la Culture, Jean-Baptiste Williams, a salué la mémoire d’un musicien de devoir auquel a rendu hommage une nation reconnaissante, la Guinée, qu’il a aimée, a chantée, a bercée des plus belles mélodies de sa guitare, de sa kora, de son balafon, de son n’koni, de sa harpe, de sa cithare, de son violon, de son orgue électronique, de sa boite à rythmes, de son clavier à programmation d’une infinité de sons de rythmes et de mélodies…[5],[4],[6]

Notes et références modifier

  1. « Kémo Kouyaté », sur Discogs (consulté le )
  2. « Kémo Kouyaté (1947-2017) : l’éclipse d’un géant de la musique », sur Le grenier de Kibili, (consulté le )
  3. « Kémo Kouyaté discography », sur RateYourMusic (consulté le )
  4. a et b Justinmorel.info, « JEANNOT WILLIAMS: ma part de témoignage sur Kémo Kouyaté », sur Justin Morel Junior, (consulté le )
  5. a et b L'Equipe de la Rédaction, « JEAN BAPTISTE WILLIAMS REND HOMMAGE AU SAXOPHONISTE GUINÉEN… | Billetdujour.com », (consulté le )
  6. « Hommage à Kémo Kouyaté : les émouvants témoignages des personnalités, artistes et proches du défunt », sur Guineematin.com, (consulté le )