Les Kelabit sont une population de Bornéo et font partie des Dayak[1].

La plupart des Kelabit sont maintenant sédentarisés à l'est de l'État du Sarawak, l'un des deux État malaisiens de l'île de Bornéo. Ils sont concentrés dans les villes de Miri, Kuching[1] ainsi que sur les plateaux de Bario[2].

Traditions modifier

 
Forgeron kelabit à Sarawak vers 1896

Les femmes kelabit, tout comme les Orang Ulu, portent de grosses boucles d'oreille ; le poids de ces boucles agrandit le trou de l'oreille. Aujourd'hui cette tradition n'est pratiquée que par les anciens.

Les Kelabit, comme la plupart des tribus de Bornéo (Iban, Dayak, Kadazans...) portent beaucoup de tatouages. Le tatouage est signe de beauté chez les femmes et de protection chez les hommes.

Notes et références modifier

  1. a et b (en) Antonio Guerreiro, « Oral Literature, Heritage and Ritual Performances in Borneo: A Review of Two Recent Publications », Moussons. Recherche en sciences humaines sur l’Asie du Sud-Est, no 29,‎ , p. 303–311 (ISSN 1620-3224, lire en ligne, consulté le )
  2. (en) Frans Welman, Borneo Trilogy Sarawak: Volume 2, Booksmango, (ISBN 978-616-245-089-1, lire en ligne), p. 138

Annexes modifier

Bibliographie modifier

  • (en) Poline Bala,, Changing borders and identities in the Kelabit Highlands: anthropological reflections on growing up near an international border, Unit Penerbitan Universiti Malaysia Sarawak, 2002, 142 p. (ISBN 9789839257175)
  • (en) Poline Bala, « Being Christians in Muslim-majority Malaysia: the Kelabit and Lun Bawang Experiences in Sarawak », in Bernhard Platzdasch et Johan Saravanamuttu (dir.), Religious Diversity in Muslim-majority States in Southeast Asia: Areas of Toleration and Conflict, Institute of Southeast Asian Studies, 2014, p. 379-399 (ISBN 9789814519649)
  • (en) Monica Janowski, The forest, source of life : the Kelabit of Sarawak, British Museum, London ; Sarawak Museum, Sarawak, 2003, 154 p. (ISBN 0-86159-143-7)
  • Mady Villard, Bornéo : chez les hommes aux longues oreilles, F. Nathan, Paris, 1975, 130 p.

Liens externes modifier