Kaméra
Le Kaméra était l'une des provinces du Gadiaga, l'ancien royaume de Galam, située dans la haute vallée du fleuve Sénégal, entre son affluent la Falémé et le Khasso.
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/0/04/Kamera-Map.jpg/200px-Kamera-Map.jpg)
Sa capitale était Makhana (ou Maxana, Maxanna).
Ses habitants étaient surtout des Soninkés appartenant au clan royal des Bathily, mais des Peuls et des Mandingues y vivaient également[1].
Histoire
modifierComme le Goye, le Guidimakha ou le Diombokho, le Kaméra a fait partie du Gadiaga. Il est proche du fort Saint-Joseph de Galam qu'André Brue fonda pour le compte de la Compagnie du Sénégal en 1699[2].
La région a connu des troubles en 1824 et, en 1833, une scission est intervenue entre les deux royaumes ennemis séparés par la Falémé : le Goye et le Kaméra[3].
Notes
modifier- Clark et Colvin Phillips 1994, p. 175.
- Saint-Martin 2000, p. 70.
- Saint-Martin 2000, p. 69-70.
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier: sources utilisées pour la première version de l'article
- Andrew F. Clark et Lucie Colvin Phillips, « Kamera », dans Historical Dictionary of Senegal, Metuchen (N. J.) et Londres, The Scarecrow Press, , 2e éd., p.175. .
- (fr) Sékéné Mody Cissoko, Le Khasso face à l'Empire toucouleur et à la France dans le Haut-Sénégal : 1854-1890, L'Harmattan, Paris, 1988, 351 p. (ISBN 2-7384-0133-3) (texte remanié de la 2e d'une thèse de Lettres soutenue à Paris 1 en 1979)
- (fr) Louis Faidherbe, « Le Gadiaga : Guoy et Kaméra », in Notice sur la colonie du Sénégal et sur les pays qui sont en relation avec elle, Arthus Bertrand, Paris, 1859, p. 49-50
- (fr) François Manchuelle, Les diasporas des travailleurs soninké (1848-1960) : migrants volontaires (traduction de Raphaëlle Masseaut), Karthala, Paris, 2004, 348 p. (ISBN 2-84586-535-X)
- Yves-Jean Saint-Martin, « Le Gadiaga : Goye et Kamera », dans Le Sénégal sous le Second Empire, Karthala, (ISBN 2865372014), p.69-70. .