KOI-5

système d'étoiles triple de la constellation du Cygne
KOI-5
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 19h 18m 57,5312s[1]
Déclinaison +44° 38′ 50,618″[1]
Constellation Cygne

Localisation dans la constellation : Cygne

(Voir situation dans la constellation : Cygne)
Caractéristiques
Type spectral G2V[2]
Variabilité Binaire à éclipses + variable par rotation[3]
Astrométrie
Vitesse radiale −35,16 ± 0,44 km/s[1]
Mouvement propre μα = +2,831 mas/a[1]
μδ = −10,813 mas/a[1]
Parallaxe 1,805 8 ± 0,081 1 mas[1]
Distance 554 ± 25 pc (∼1 810 al)[1]

Désignations

KIC 8554498, 2MASS J19185753+4438507[3], TOI-1241[4]

KOI-5 est un système d'étoiles triple de la constellation boréale du Cygne, distant d'environ ∼ 1 810 a.l. (∼ 555 pc) de la Terre[1]. Il comprend une première paire d'étoiles, KOI-5 A et KOI-5 B, qui orbitent l'une autour de l'autre avec une période d'environ 30 ans, tandis que la troisième étoile, KOI-5 C, boucle une orbite autour de KOI-5 AB en environ 400 ans[4].

En , le télescope spatial Kepler a détecté, par la méthode des transits, la présence d'une possible planète d'une taille de la moitié de Saturne en orbite autour de KOI-5 A. Cette planète, désignée KOI-5 Ab, était la seconde planète candidate qui avait détectée par le télescope spatial. Mais elle n'avait alors pas pu être confirmée indépendamment par d'autres instruments, qui n'étaient pas en mesure de distinguer les variations de la vitesse radiale de l'étoile qui étaient vraiment liées à la présence d'une planète des variations qui seraient des artéfacts de mesure créés par les deux autres étoiles du système[4].

Puis, à partir de , le télescope spatial TESS a de nouveau détecté la présence de la planète, qui a alors pu être confirmée ensuite par des relevés au sol effectués à l'observatoire Keck et dont les résultats ont été publiés en . La période orbitale de KOI-5 Ab est d'environ 5 jours[4].

Le plan orbital de KOI-5 Ab n'est pas aligné avec celui de l'étoile secondaire, KOI-5 B, ce qui est pourtant attendu pour des astres qui se forment au sein d'un même disque. Il est possible que KOI-5 B ait dévié la planète de son orbite initiale, la forçant à migrer plus près de KOI-5 A[4].

Notes et références modifier

  1. a b c d e f g et h (en) A. G. A. Brown et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 2 : Summary of the contents and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 616,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/201833051, Bibcode 2018A&A...616A...1G, arXiv 1804.09365). Notice Gaia DR2 pour cette source sur VizieR.
  2. (en) A. Frasca et al., « Activity indicators and stellar parameters of the Kepler targets. An application of the ROTFIT pipeline to LAMOST-Kepler stellar spectra », Astronomy & Astrophysics, vol. 596, no A39,‎ , p. 31 (DOI 10.1051/0004-6361/201628337, Bibcode 2016A&A...594A..39F, arXiv arXiv:1606.09149)
  3. a et b (en) KOI-5 -- Eclipsing binary sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  4. a b c d et e (en) « Planetary Sleuthing Finds Triple-Star World », sur www.nasa.gov, NASA, (consulté le )

Lien externe modifier