Joseph Diangienda

religieux congolais (RDC)
Joseph Diangienda
Mama Muilu avec son fils S.E Diangienda Kuntima
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 74 ans)
Genève (Suisse)
Nom de naissance
Joseph Kuntima Diangienda
Pseudonyme
« Papa Diangienda », « Papa M'fumua Longo », « Molimo mosantu »
Nationalité
Activité
Chef religieuxVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Mère
Fratrie
Charles Kisolokele
Salomon Dialungana Kiangani (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Ordre religieux
Distinction

Joseph Diangienda Kuntima , né le à Nkamba en République démocratique du Congo (anciennement Congo belge) et mort le à Genève (Suisse) à l'hôpital de La Tour. Il a été, du à sa mort, le chef spirituel de l'Église kimbanguiste (officiellement « Église de Jésus-Christ sur la Terre par son envoyé spécial Simon Kimbangu »). Jusqu'à aujourd'hui, il est considéré comme l'une des plus grandes personnalités religieuses congolaises. Il est l'initiateur du mouvement kimbanguiste et fut le premier à relater l'histoire de cette religion à travers son livre [Lequel ?]. Il a mis en place l'autofinancement et l'autogestion de cette Église qui est aujourd'hui l'une des religions les plus représentées du continent africain.

Troisième et dernier fils de Simon Kimbangu et Marie Muilu Kiawanga, il a deux frères : Charles Daniel Kisolokele Lukelo et Salomon Dialungana Kiangani. Comme leur père était en prison, la famille vivait dans des conditions difficiles ; ils grandirent en communiquant cependant fréquemment avec leur père, dont ils suivirent les préceptes et conseils jusqu'à sa mort[1].

Biographie modifier

Enfance et situation familiale modifier

Joseph Diangienda Kuntima, né le , est le cadet des trois enfants de Simon Kimbangu et Marie Muilu Kiawanga. La famille vit dans une petite maison en briques cuites à la toiture de paille, dans le village de Nkamba (Bas-Congo), au sud-ouest de Léopoldville (actuelle Kinshasa). Le père, converti par la Baptist Missionary Society, travaille pendant plusieurs années comme catéchiste. La mère reste au foyer pour s'occuper des enfants ; tout en les élevant, elle cultive les champs.

Bibliographie modifier

  • (en + fr) Ramon Sarró, Ruy Blanes et Fátima Viegas, La guerre dans la paix. Ethnicité et angolanité dans l'Église kimbanguiste de Luanda : Politique africaine 2008/2 (N° 110), Traduction de Christine Deslaurier, Cairn.info, (OCLC 77781332, lire en ligne), p. 84-101

Références modifier

  1. Diangienda Kuntima, Histoire du kimbanguisme, Editions kimbanguistes, (ISBN 2-9518897-3-9 et 978-2-9518897-3-6, OCLC 16130609, lire en ligne)

Liens externes modifier