Les Jochem (en arabe: جشم Jašam) sont une confédération arabe faisant partie des Banu Hilal [1]. Ils ont pris part à l'invasion hilalienne de l'empire des Zirides au XIe siècle[2].

Histoire modifier

Ils habitaient autrefois le Nejd[3] et à l'instar des autres Hilaliens, sont déportés une première fois par le calife Nizar al-Aziz Billah (r.975–996) depuis l'Arabie vers le Saïd. En représailles aux Zirides qui venaient de se rendre indépendants en 1048, le calife Mu'ad al-Mustansir Billah expulse les Hilaliens d'Égypte et les dirige vers la Tunisie[4][réf. à confirmer], où ils entrent en s'installent en 1051.

Après avoir soutenu la rébellion d'Ali Ibn Ishaq Ibn Ghania[5], les Jochem sont déportés par le pouvoir almohade en 1187 depuis l'Ifriqiya, où ils se sont installés depuis plus d'un siècle, vers le Maghreb al-Aqsa[6], où ils sont installés dans plusieurs régions de la côte atlantique marocaine et se mêlèrent aux populations locales.

Généalogie modifier

Elle est subdivisée en 6 fractions : Corra, Acem, Mocaddem, Khlout, Safiane et Banu Jabir[7]

Bibliographie modifier

  • Ibn Khaldūn, Histoire des Berbères et des dynasties musulmanes de l'Afrique septentrionale

Voir aussi modifier

Source et référence modifier

  1. Ibn Khaldūn et William MacGuckin baron de Slane, Histoire des Berbères et des dynasties musulmanes de l'Afrique Septentrionale, Impr. du Gouvernement, (lire en ligne), Avant de continuer cette analyse , il ne sera pas inutile de donner la généalogie de ces deux tribus, et des Djochem, peuple qui entra en Ifrîkïa avec elles
  2. Ibn Khaldūn et William MacGuckin baron de Slane, Histoire des Berbères et des dynasties musulmanes de l'Afrique Septentrionale, Impr. du Gouvernement, (lire en ligne)
  3. Ibn Khaldūn et William MacGuckin baron de Slane, Histoire des Berbères et des dynasties musulmanes de l'Afrique Septentrionale, Impr. du Gouvernement, (lire en ligne), On compte dans la même catégorie la tribu de Djochem qui habitait le Hedjaz
  4. (*) In : « Histoire De L’Afrique Septentrionale » par Ernest Mercier (Berbérie) depuis les temps les plus reculés jusqu’à la conquête française (1830), Tome 2, page 188. (*) In : Ibn-Khaldoun, Berbères, t. I, p. 52 et suivi., 75, 88 et suiv.113, 125, 132 et suiv. 159, 241 et suiv., 278 et suiv., t. II, p. 4 et suiv., 257 et suivi., 345 et suivi., t. III, p. 126 et suivi., 247 et suivi., 286, 340, et t. IV, p. 3, 8 et suivi., 28 et suivi., 262.[réf. à confirmer]
  5. Pascal Buresi, Hicham El Aallaoui, Governing the Empire: Provincial Administration in the Almohad Caliphate (1224-1269), p.51 (Éd. BRILL, 2012)
  6. Mustapha Sehimi, La Grande encyclopédie du Maroc, Volume 8, p.63 (Éd. GEM, 1987)
  7. Ibn Khaldūn et William MacGuckin baron de Slane, Histoire des Berbères et des dynasties musulmanes de l'Afrique Septentrionale, Impr. du Gouvernement, (lire en ligne), (Les Djochem) se composent de Corra, d'Acem, de Mocaddem, de Kholt, de Djochem, de Sofyan, de Beni-Djaber, etc.