Jean Béchade-Casaux

personnalité politique française

Jean Béchade-Casaux[N 1] ou Cazeaux de Béchade ( - ), est un négociant et homme politique français.

Jean Béchade-Casaux
Fonctions
Membre du Conseil des Cinq-Cents
-
Conseiller général de la Gironde
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 72 ans)
AmbèsVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Famille
Fratrie

Biographie

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Jean Baptiste Bechade est le troisième fils de Jean Béchade et de sa deuxième épouse Thérèse Saint Martin.
Il épouse le à Bordeaux Thérèse Fanny Seignouret. Le couple a un fils Charles Vital né en 1793.

En 1786, négociant à Bordeaux, membre associé du "Musée" [1] de Bordeaux avec son frère Didier, Il participe aux activités de l'académie des Jeux floraux où il remporte un lys d'argent avec un poème Hymne à la vierge [2]. L'année suivante il est l'auteur d'un discours en vers intitulé Hommage à Rousseau de Genève[3] qui le place deuxième, derrière Bertrand Barère de Vieuzac.

Franc-maçon, membre de la loge "l'Amitié" en 1788 [4]

En 1788 il est troisième consul à la bourse, puis premier consul en 1789 [5].
Désigné une première fois avec Risteau comme délégués extraordinaires du comité du commerce de Bordeaux auprès de l'assemblée nationale, il arrive à Paris le 22 aout 1787 mais apprenant que son élection a été invalidée, il démissionne et rentre à Bordeaux. Réélu le [6], Béchade-Casaux rejoint Paris avec Nairac et des députés de Nantes, Marseille et du Havre, afin de plaider la défense de la traite auprès des ministres, mais aucun de ceux-ci ne les recevront. Dans une lettre aux directeurs de la chambre de commerce de Guyenne, il écrit « Les États généraux sont encore occupés de la Déclaration des droits de l'Homme qui doit servir d'introduction à la constitution ; j'ai peur que cela ne conduise à la suppression de la traite des noirs »[7],[8].

Toujours en 1789, plusieurs députés dont les élus bordelais Jean-Marie Corbun et Béchade-Casaux, envoient une adresse à l'Assemblée Nationale concernant l'esclavage[9].

Il est négociant à Ambès quand il fut, le 24 germinal an V, élu député de la Gironde au Conseil des Cinq-Cents[10]. Il se rallie ultérieurement au gouvernement de Bonaparte et devient sous l'Empire, le , secrétaire [11] au conseil général de la Gironde[12].

Notes et références

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  1. Béchade-Casaux est orthographié Béchade-Cazaux dans un document des archives départementales de Gironde.

Références

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Voir aussi

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Sources

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Liens externes

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Articles connexes

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