Jean-François Hue

peintre français
Jean-François Hue
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Jean-François Hue ( à Saint-Arnoult-en-Yvelines - à Paris[1]) est un peintre français paysagiste.

Biographie modifier

Jean-François Hue a été reçu à l’Académie royale, le , grâce à son œuvre Vue prise dans la forêt de Fontainebleau[2]. Ses principales sources d'inspirations pour ses œuvres sont ses grands voyages. Il a pris part aux Salons de 1781, 1783, 1785, 1787, 1789, 1800, 1801, 1802, 1804, 1806, 1808, 1810, 1812, 1814, 1817, 1819 et 1824 (posthume)[2].

Les goûts pour le dessin de Jean-François Hue sont remarqués précocement par Joseph Vernet et il devient l'élève à Paris de Louis-Philippe Crépin[3], de Gabriel-François Doyen[4]. Puis, il entre dans l'atelier de Joseph Vernet où il confirme ses talents de peintre et dessinateur de paysages ; il peignit Quatre vues du château de Mousseaux et de ses jardins[5].

En 1791, la Constituante lui confie la tâche de terminer la série Vues des ports de mer de France, représentant les ports de France, commandée à Vernet à partir de 1753, mais qu’il avait abandonnée en 1765, et la loi du 29 septembre 1791, qui accordait un secours annuel pour le soutien des arts de peinture, sculpture et gravure, lui alloua 10 000 livres à ce sujet[2].

Entre 1792 et 1798, il exécute une série de six tableaux sur le thème des ports de Bretagne. Il a été gravé notamment par F. Godefroy, Doberty, Skelton et Charles Normand[2]. Le portrait de cet artiste a été exécuté à l’eau-forte[6], et Berruer a exposé son buste en 1787[2]. Il a eu Nicolas Joseph Vergnaux pour élève[7].

 
La Bataille de Grenade, Paris, Musée national de la Marine.
 
L’Incendie de Granville par les Vendéens, 1800, Historial de la Vendée (Les Lucs sur Boulogne).

Iconographie modifier

Quatre vues

  • Entrée de l’Armée française à Gênes (), 1810, Musée national du Château de Versailles

Bibliographie modifier

  • Pierre-Auguste Miger, Les Ports de France peints par Joseph Vernet et Jean-François Hue, Paris, Lenormand, 1812, 126 p.
  • Catalogue des tableaux composant le cabinet de feu M. Hüe, lire en ligne sur Gallica.
  • Bibliothèque du Musée des Beaux-Arts, Tours.

Notes et références modifier

  1. Paris, État civil reconstitué, vue 46/51.
  2. a b c d et e Paul Lacroix, Revue universelle des arts, t. 20, Paris, A. Labroue et Cie, (lire en ligne), p. 403.
  3. Société des amis du Musée de la Compagnie des Indes, Lorient, XVIIIe siècle, Port-Louis, Musée de la Compagnie des Indes, , 99 p., 27 cm (ISBN 978-2-95049-204-3, OCLC 493095746, lire en ligne), p. 19.
  4. André Cariou, De Turner à Monet : la découverte de la Bretagne par les paysagistes au XIXe siècle, Quimper, Palantines, , 191 p. (ISBN 978-2-35678-042-3, lire en ligne).
  5. Hst non datée, dim. : 74,8 X 85,8 cm
  6. L’épreuve ne porte aucune indication de peintre ni de graveur.
  7. Adolphe Siret, Dictionnaire historique des peintres de toutes les écoles depuis les temps les plus reculés jusqu’à nos jours : Ouvrage précédé d’un abrégé de l'histoire de la peinture, suivi de la nomenclature des peintres modernes et d'une collection complète de monogrammes, Bruxelles, Perrichon, , 528 p. (lire en ligne), p. 521.

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