Jean-Claude Esparon
Jean-Claude Esparon, né à Saint-Laurent-de-Chamousset le et mort à Paris le [1],[2], est un médailleur français.
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Sépulture | |
Nationalité | |
Activité |
Biographie
modifierJean-Claude Esparon est né à Saint-Laurent-de-Chamousset près de Lyon (Rhône) le . Il est le fils de Jean François Esparon, chapelier, et de Benoîte Ressicaud. La famille Esparon est une riche famille marchande établie depuis plusieurs siècles à Saint-Laurent-de-Chamousset. Il eut deux enfants d'un premier mariage: Julie Marie Esparon et Louis Georges Edouard Esparon, graveur de pierre fine.
Il meurt à Paris le à son domicile, no 3 rue du Bouloi dans le 1er arrondissement de Paris. Il est inhumé à Paris au cimetière du Montparnasse (27e division). Sa tombe est ornée d'un médaillon en bronze par François-Louis Carpezat(1869) de 32 cm de diamètre encastré dans la face antérieure d'une stèle[3]. La terre cuite qui a servi à l'exécution de ce médaillon, propriété de la veuve Esparon, a été retouchée par Jean-Baptiste Carpeaux (1827-1875), ami de Jean-Claude Esparon et de François-Louis Carpezat[4].
Œuvres
modifier- Compagnie de remorquage, Sénégal. (ancêtre de Les Abeilles fondée en 1864), médaille en argent[5],[6].
Jean-Claude Esparon est l'auteur de nombreuses médailles à l'effigie de Lille, dont :
- Ville de Lille. Association française pour l'avancement des sciences. Session de 1874 à Lille. Offert par le comité local, médaille en cuivre ;
- Ville de Lille. Commission d'assainissement. Logements insalubres, médaille en argent[7].
Galerie
modifier-
Ville de Lille, Association française pour l'avancement des sciences, avers.
-
Ville de Lille, Association française pour l'avancement des sciences, revers.
Notes et références
modifier- Sur Gallica : Revue de l'art français ancien et moderne. Société de l'histoire de l'art français (France). Éditeurs : Charavay (Paris) et Jean Schemit (Paris). 1897. Tome XIII, pages 286 (La sculpture dans les cimetières de Paris)
- A.D. Paris, page 8
- Au-dessous, deux branches de chêne et de rosier, également en bronze, sont fixées sur la stèle ; les mots suivants sont gravés sur le ruban qui lie les deux branches : « À mon mari ».
- Renseignements fournis par Mme veuve Esparon (23 novembre 1897), in Revue de l'art français ancien et moderne. Société de l'histoire de l'art français, Tome XIII, Paris, Charavay et Jean Schemit, 1897, p. 286.
- Sur iNumis
- Sur iNumis
- Sur Delcampe
Bibliographie
modifier- Revue de l'art français ancien et moderne. Société de l'histoire de l'art français, Tome XIII, Paris, Charavay et Jean Schemit, 1897, p. 286.