Jean-Baptiste Arnaud-Durbec
peintre français
Jean-Baptiste Arnaud-Durbec
Naissance | Marseille, 31 rue du Pavillon |
---|---|
Décès |
(à 82 ans) Paris 16e, 18 rue Cortambert |
Nom de naissance |
Jean-Baptiste François Arnaud |
Autres noms |
Jean Baptiste François Arnaud |
Nationalité |
française |
Activité |
Peinture, décoration, poète |
Maître |
Emile Loublon |
Parentèle |
François Victor Arnaud ; Ludivine Olympe Durbec |
Jean-Baptiste François Arnaud-Durbec né à Marseille le dans le quartier du Vieux-Port[1] et mort à Paris le [2] est un peintre français. En sus de ses nombreuses peintures de chevalet, il est connu pour ses grands décors monumentaux.
Biographie modifier
Il est issu d’une famille de facteurs d’instruments de musique, « Les Sieurs Arnaud père et fils », son père fut maître tourneur et compositeur. Son entourage familial est composé d’artistes marseillais ; un peintre et un sculpteur furent d’ailleurs désignés comme témoins lors de la déclaration de naissance de Jean-Baptiste François Arnaud.
Né Jean-Baptiste François Arnaud, il prend rapidement le pseudonyme d'Arnaud-Durbec en adjoignant le nom de sa mère à celui de son père.
Œuvres modifier
- Marseille :
- corniche Président John Fitzgerald Kennedy, château Berger : décoration de plafond.
- église de La Trinité-La Palud, dans le chœur : La Trinité, d'après le tableau d'Augustin Aubert peint en 1822 et détruit dans incendie[3].
- église Saint-Pierre-ès-Liens de l'Estaque :
- Saint Pierre délivré par l'ange ;
- Saint Jean écrivant l'Apocalypse ;
- La Vocation de saint Mathieu ;
- Saint Antoine ;
- Le Débarquement de saint Lazare.
- musée des Beaux-Arts : Portrait de l'artiste[4].
- Musée d'histoire de Marseille (fonds de l'ancien musée du Vieux Marseille) : La belle de Mai, 1859[5]. Ce tableau met en scène une vieille coutume : le jour du , des fillettes se réunissaient et élisaient parmi elles une reine qu'elles couronnaient de fleurs blanches. Les fillettes allaient ensuite quêter bonbons et friandises. Cette tradition est restée très vivace à Marseille jusqu'au XIXe siècle et a donné son nom à un de ses quartiers : la Belle de Mai. Le tableau représente la belle de Mai couronnée de fleurs et voilée de blanc, tenant dans chaque main un petit bouquet de fleurs ; elle est accompagnée de trois jeunes femmes symbolisant les parques : deux d'entre elles sont représentées sous les traits d'Hélène sœur du peintre et d'Éléonore Nora son épouse ; le troisième personnage n'est pas identifié[6].
- Montpellier, Opéra Comédie : plafond.
- Paris, musée Carnavalet :
- Construction d'une barricade place Blanche le , aquarelle[7].
- Le Quai d'Auteuil au point du jour, aquarelle[8]
Notes et références modifier
- Archives des Bouches-du-Rhône, commune de Marseille, acte de naissance n°613.
- Archives de Paris, acte de décès n°163 dressé le 03/02/1910, vue 21 / 31.
- Jean-Robert Cain et Emmanuel Laugier, Trésor des églises de Marseille : Patrimoine culturel communal, Marseille, Ville de Marseille, , 368 p. (ISBN 978-2-9535530-0-0), p. 126.
- « Portrait de l'artiste », notice no 000PE013516, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
- « La Belle de Mai ».
- Les belles de Mai : Deux siècles de mode à Marseille, Marseille, Alors hors du temps, , 185 p. (ISBN 2-9517932-1-9, lire en ligne), p. 81.
- « Construction d'une barricade place Blanche », sur art.rmngp.fr.
- « Le Quai d'Auteuil au point du jour », sur parismuseescollections.paris.fr.
Annexes modifier
Bibliographie modifier
- Lucien Arréat, « Arnaud-Durbec », Revue du midi, 1913, t. 46, p. 497-502.
- Louis Brès, « Arnaud-Durbec, chronique artistique », Le Sémaphore de Marseille, 13 novembre 1913.
- Lucien Arréat, « Arnaud-Durbec, un artiste marseillais », Massalia, 22 octobre 1932.
- André Alauzen et Laurent Noet, Dictionnaire des peintres et sculpteurs de Provence-Alpes-Côte d'Azur, Marseille, Jeanne Laffitte, (1re éd. 1986), 473 p. (ISBN 978-2-86276-441-2, OCLC 920790818, BNF 40961988), p. 24
liens externes modifier
- Ressources relatives aux beaux-arts :