Jardin ethnobotanique

Un jardin ethnobotanique est un jardin botanique qui accueille des plantes connues pour leur relation étroite avec l’homme. Il a une importance pédagogique et culturelle, dans la mesure où il raconte l’histoire de l’homme[1].

Historique modifier

En France, l'ethnobotanique se développe à partir des années 1960[2], notamment avec l'établissement d'un laboratoire d’ethnobotanique au Muséum national d'histoire naturelle en 1967[3]. Le musée de Salagon dans les Alpes-de-Haute-Provence, à la fois musée ethnologique et jardins ethnobotaniques, organise à partir de 2001 un séminaire annuel d’ethnobotanique[4].

Jardins ethnobotaniques en France modifier

Les jardins du musée départemental de Salagon sont organisés en plusieurs thèmes ethnobotaniques : plantes médiévales, plantes aromatiques, plantes médicinales, plantes des temps modernes[5].

Les jardins créoles dans les îles des Caraïbes sont réhabilités dans la veine des recherches locales en ethnobotanique[6].

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  • Pierre Lieutaghi, « L'ethnobotanique : une entrée simple au jardin savant », Alliage : Culture - Science - Technique, no 3,‎ , p. 8-17 (lire en ligne).
  • Pierre Lieutaghi (dir.), Danielle Musset (dir.) et al., Jardins et médiation des savoirs en ethnobotanique : actes du colloque organisé les 27 et 28 septembre 2007, à Forcalquier, C'est-à-dire éditions, (ISBN 2952756457, lire en ligne)
  • (en) Maria Luisa Cohen, « An ethnobotanic garden », Environmentalist, vol. 17, no 3,‎ , p. 159–162 (ISSN 1573-2991, DOI 10.1023/A:1018564303377, lire en ligne, consulté le )
  • Susan Bahnick Jones et Mark Elison Hoversten, « Attributes of a Successful Ethnobotanical Garden », Landscape Journal, vol. 23, no 2,‎ , p. 153–169 (ISSN 0277-2426, lire en ligne, consulté le )
  • J. W. Harshberger, « Ethno-Botanic Gardens », Science, vol. 3, no 58,‎ , p. 203–205 (ISSN 0036-8075, lire en ligne, consulté le )
  • (en) V. H. Heywood et Peter Wyse Jackson, Tropical Botanic Gardens: Their Role in Conservation and Development, Academic Press, (ISBN 978-0-08-098417-9, lire en ligne)
  • (en) Susanne Innerhofer et Karl-Georg Bernhardt, « Ethnobotanic garden design in the Ecuadorian Amazon », Biodiversity and Conservation, vol. 20, no 2,‎ , p. 429–439 (ISSN 1572-9710, DOI 10.1007/s10531-010-9984-9, lire en ligne, consulté le )

Notes et références modifier

  1. Lucas HEITZ, Le Jardinier Curieux, « Le Jardin Ethnobotanique, késako ? », sur Alsagarden, (consulté le )
  2. Roland Portères, « L'ethnobotanique : Place - Objet - Méthode - Philosophie », Journal d'agriculture traditionnelle et de botanique appliquée, vol. 8, no 4,‎ , p. 102–109 (DOI 10.3406/jatba.1961.6902, lire en ligne, consulté le )
  3. Carole Brousse, « L’ethnobotanique au carrefour du Muséum national d’Histoire naturelle et du Musée ethnologique de Salagon (Alpes-de-Haute-Provence) », Revue d’ethnoécologie, no 7,‎ (ISSN 2267-2419, DOI 10.4000/ethnoecologie.2157, lire en ligne, consulté le )
  4. Carole Brousse, « Les racines de l'ethnobotanique », Quatorzième séminaire annuel d'ethnobotanique du domaine européen, plantes, sociétés, savoirs, symboles. Les racines ou la métaphore des origines,‎ , p. 189–210 (lire en ligne, consulté le )
  5. « À la découverte de jardins remarquables », sur musee-de-salagon.com (consulté le )
  6. Jean-Valéry Marc, « Le jardin créole à Fort-de-France : stratégie de résistance face à la pauvreté ? », VertigO : la revue électronique en sciences de l’environnement, vol. 11, no 1,‎ (ISSN 1492-8442, lire en ligne, consulté le )