James Dawkins
Archéologue
Image illustrative de l’article James Dawkins
Les explorateurs et archéologues britanniques James Dawkins et Robert Wood (1716-1771 découvrant les ruines de la cité antique levantine de Palmyre en 1751[Note 1]
Présentation
Naissance
Jamaïque
Décès [2]
Jamaïque
Nationalité Anglaise
Activité de recherche
Découvertes principales Les ruines de Palmyre, cité antique de Syrie sous tutelle romaine, en 1751[3]
Principales fouilles Liban, Syrie, la mer Égée (Grèce Antique), l'Asie Mineure, la cité de Nazareth.
Autres activités Producteur et propriétaire d'une plantation de canne à sucre, en Jamaïque
Rédacteur d'un périodique britannique fondé par Robert Wood
Membre honoraire d'une société d'antiquaires de Londres.
Entourage familial
Parents Henry (1698-1744) et Elisabeth (1697-1743) Dawkins
Famille Richard Dawkins

James Dawkins est un antiquaire et explorateur de nationalité anglaise. Il est né en 1722 et mort en 1757 en Jamaïque. L'archéologue britannique a notamment contribué à la découverte et à l'exhumation des vestiges de la cité antique syrio-romaine de Palmyre, aux côtés de l'archéologue irlandais Robert Wood, en 1751. James Wood a également effectué des expéditions archéologiques en Asie Mineure, en Égypte, en Mer Égée et dans la ville de Nazareth en Israël. L'antiquaire anglais est membre d'une riche famille de producteur et propriétaires de plantations de canne à sucre en Jamaïque et appartenant à l'Empire colonial britannique. James Dawkins a également publié plusieurs articles parus dans un périodique spécialisé en archéologie et fondé par son homologue Robert Wood.

Biographie modifier

L'antiquaire anglais naît en 1722, en Jamaïque. Il est le fils d'un notable anglais venu s'installer dans la colonie anglaise à la fin du XVIIe siècle. Membre d'une riche famille de producteur et propriétaires de plantations de canne à sucre en Jamaïque et appartenant à l'Empire colonial britannique, il devient lui-même entrepreneur dans le domaine agricole de la culture de la canne à sucre.

À Londres, James Dawkins devient membre de la Société des Dilettanti, une association d'érudits et d'explorateurs britanniques[4].

En 1755, James Dawkins participe au mécénat d'un important projet de recherches et de fouilles archéologiques en Grèce, programme entrepris sous l'impulsion du peintre et archéologue James Stuart (1730-1788)[5].

Travaux modifier

L'archéologue britannique a notamment contribué à la découverte et à l'exhumation des vestiges de la cité antique de syrio-romaine Palmyre, aux côtés de l'archéologue irlandais Robert Wood, en 1751. Sur place, les deux explorateurs y exhument notamment les ruines du Temple de Baalshamin[6] et celui dédié à Baal[7]. Grâce aux talents dessinateur de l'architecte Robert Wood, les deux chercheurs parviennent à établir une vue d'ensemble des ruines de la cité antique levantine et à restituer les structures architecturales des temples cultuels ainsi que la totalité des édifices monumentaux à l'époque de leur complète intégrité[7],[1],[8],[9]. James Wood a également effectué des expéditions archéologiques en Asie Mineure, en Égypte, en Mer Égée et dans la ville de Nazareth en Israël[9].

Publications modifier

James Dawkins, en collaboration avec l'archéologue Robert Wood, publie en 1753, l'ouvrage intitulé « The ruins of Palmyra », premier recueil faisant état et des rapports de fouilles réalisées en 1751 au cœur de la ville palmyréenne de Tadmor[10],[11]. En 1757, paraît son ouvrage « Ruins of Balbec otherwise Hielopolis » dans lequel le britannique évoque ses investigations au sein du Temple de Baalbek, à Palmyre, ainsi que ses recherches dans la cité de Grèce antique, Héliopolis[11]. L'antiquaire anglais rédige également de nombreux feuillets dans le journal spécialisé en archéologie

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Huile executée par le peintre néoclassique britannique Gavin Hamilton (1723-1798), en 1758. Hamilton dépeint les deux hommes et leur escorte ottomane découvrant les ruines de Palmyre. Dawkins et Wood portent une toge et l'un de deux porte des bottes jaunes habituellement réservées aux membres des classes musulmanes supérieures de l'Empire ottoman[1].

Références modifier

  1. a et b (en) « James Dawkins and John Wood discovering Ruins of Palmyra », sur British National Galleries, (consulté le ).
  2. (en) « James Dawkins », sur Oxford Dictionnary of National Biography, (consulté le ).
  3. Abdallah Naaman, Le Liban : Histoire d'une nation inachevée, Éditions Glyphe, , 2140 p. (lire en ligne), index numéro 229.
  4. François-Charles Mougel, La Société des Dilettanti (1734-1800) : Contribution à l'étude socioculturelle des Îles Britanniques au XVIIIe siècle, thèse de 3e cycle, EPHE, IVe section, 1973..
  5. James Stuart et Landon Nicholas Revett, Les antiquités d'Athènes, (lire en ligne), page 32.
  6. G.S.R. Thomas, « Collart (Paul) et Vicari (Jacques) : Le sanctuaire de Baalshamîn à Palmyre, topologie et architecture. », Revue belge de philologie et d'histoire, vol. tome 49, no fascicule 1,‎ , page 93 (lire en ligne, consulté le ).
  7. a et b René Dussaud, « Jean Starcky : Palmyre », Syria, vol. tome 28, no fascicule 3-4,‎ , page 341 (lire en ligne, consulté le ).
  8. « The ruins of Palmyra », (consulté le ).
  9. a et b Irène Aghion, « Le recueil de dessins de Richard Phelps », dans Irène Aghion et al., Histoires d'archéologie : De l'objet à l'étude, Paris, Institut national d'histoire de l'art, coll. « Les catalogues d'exposition de l'INHA », (lire en ligne), paragraphes 5 à 8.
  10. « Projet scientifique - Le quartier sud-ouest de la ville : développement et transformation urbaine », sur Università degli Studi di Milano (DIRECTION GENERALE DES ANTIQUITES ET DES MUSEES DE SYRIE UNIVERSITE DE MILAN), (consulté le ).
  11. a et b (en) G. Robbins, The collection of rare prints & illustrated works, Twickenham, Strawberry Hills, (lire en ligne), page 95.

Bibliographie modifier

  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Irène Aghion, « Le recueil de dessins de Richard Phelps », dans Irène Aghion et al., Histoires d'archéologie : De l'objet à l'étude, Paris, Institut national d'histoire de l'art, coll. « Les catalogues d'exposition de l'INHA », (lire en ligne).  
  • Marie-Nicolas Bouillet et Alexis Chassang (dir.), « James Dawkins » dans Dictionnaire universel d’histoire et de géographie, (lire sur Wikisource).  
  • François Angelier, Dictionnaire des Voyageurs et Explorateurs occidentaux, Pygmalion, .  

Voir aussi modifier

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Liens externes modifier

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