Jack Dodd

physicien néo-zélandais

John Newton Dodd ( - ) est un physicien néo-zélandais qui travaillait dans le domaine de la spectroscopie atomique.

Jeunesse et famille

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Né en 1922 à Hastings en Nouvelle-Zélande[1],[2] Dodd a été scolarisé à la Otago Boys' High School (en)[3]. En 1950, il épousa Jean Patricia Oldfield et le couple eut quatre enfants[3].

Carrière universitaire

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Dodd a fréquenté l'Université d'Otago, où il a obtenu un Master of Science (MSc) avec mention très bien en 1946[4]. Après un doctorat à l'Université de Birmingham obtenu en 1952 avec une thèse intitulée « Proton scattering experiments: a study of the elastic and inelastic scattering of protons from gold, aluminium, magnesium and carbon », il est retourné à l'Université d'Otago pour prendre un poste de chargé de cours. Il a obtenu une chaire professorale en 1965 et a pris sa retraite en 1988[1].

Pendant son congé à Oxford en 1959-1960, il a travaillé avec George Series qui appliquait des techniques développées par le groupe de recherche d'Alfred Kastler à Paris pour démontrer que le rayonnement d'une superposition cohérente d'états excités d'atomes afficherait des effets d'interférence, appelés battements quantiques (en), et ensemble ils ont développé l'explication théorique du phénomène[5],[6]. Son amitié avec Series a duré longtemps, et c'est Jack Dodd qui a édité un mémorial Festschrift pour George Series après sa mort en 1995[7].

Honneurs et récompenses

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Dodd a été élu membre de la Société royale de Nouvelle-Zélande en 1964 [8] et a été président de la société de 1989 à 1993[9]. En 1976, il a été lauréat de la médaille Hector décernée par la société, à l'époque le prix le plus élevé de la science néo-zélandaise[10]. En 1990, il a reçu la Médaille commémorative de la Nouvelle-Zélande[3].

Centre Dodd-Walls

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Le Dodd-Walls Center for Photonic and Quantum Technologies (en), un centre d'excellence de recherche néo-zélandais basé à l'Université d'Otago, a été nommé d'après Jack Dodd et Dan Walls en reconnaissance de leur rôle de pionniers dans l'établissement de la réputation internationalement reconnue de la Nouvelle-Zélande en photonique, en optique quantique et dans le domaine des atomes ultrafroids (en)[2].

Publications

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Références

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(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Jack Dodd » (voir la liste des auteurs).
  1. a et b Ballagh, « John Newton Dodd », Royal Society of New Zealand (consulté le )
  2. a et b « About Jack Dodd and Dan Walls » (consulté le )
  3. a b et c Alister Taylor et Deborah Coddington, Honoured by the Queen – New Zealand, Auckland, New Zealand Who's Who Aotearoa, (ISBN 0-908578-34-2), p. 123
  4. « NZ university graduates 1870–1961: Da–Do » (consulté le )
  5. Dodd, Fox, Series et Taylor, « Light Beats as Indicators of Structure in Atomic Energy Levels », Proceedings of the Physical Society, vol. 74, no 6,‎ , p. 789–791 (DOI 10.1088/0370-1328/74/6/122, Bibcode 1959PPS....74..789D)
  6. Dodd et Series, « Theory of Modulation of Light in a Double Resonance Experiment », Proceedings of the Royal Society of London. Series A, Mathematical and Physical Sciences, vol. 263, no 1314,‎ , p. 1314 (DOI 10.1098/rspa.1961.0165, Bibcode 1961RSPSA.263..353D, lire en ligne)
  7. Dodd, « Editorial », Physica Scripta, vol. T70,‎ , p. 5 (DOI 10.1088/0031-8949/1997/T70/E02)
  8. « The Academy: D–F », Royal Society of New Zealand (consulté le )
  9. « Presidents »
  10. « Hector Medal », Royal Society of New Zealand (consulté le )

Liens externes

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