Intrum (précédemment Intrum Justitia) est une entreprise suédoise de gestion et de recouvrement de créances créée en 1923 dont le siège social se trouve à Stockholm. Elle opère dans 24 pays, majoritairement en Europe[1]. L'entreprise est cotée à la Bourse de Stockholm.

Intrum
logo de Intrum
illustration de Intrum

Création Voir et modifier les données sur Wikidata
Forme juridique Aktiebolag (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Siège social Drapeau de la Suède Suède
Activité Organisme de recouvrement de créance (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Filiales Lindorff (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Effectif 720 (France)
8 000 (Monde)
Site web www.intrum.comVoir et modifier les données sur Wikidata

Capitalisation 1 265 M€

Elle est régulièrement épinglée par les associations de défense du consommateur pour ses méthodes de recouvrements musclées et parfois illégales[2].

Historique

Intrum est fondée en Suède en 1923.

Elle acquiert la société Bo Göranson au cours de l'année 1971.

L'entreprise est côté pour la première fois à la bourse, au Luxembourg, au cours de l'année 1987, puis admis à la cote officielle de la bourse de Londres en 1990. En 2002, elle est introduite à la bourse de Stockholm. En , Intrum Justitia et Lindorff fusionnent en une seule et même entité : Intrum[3].

Spécialisée notamment dans le recouvrement de créances supposées dans le domaine de la téléphonie, elle s'est fait connaître par ses méthodes expéditives[4].

En difficulté en 2024[5], Intrum cède une grande partie de son portefeuille d'investissement pour 7,1 milliards de couronnes[6].

Critique

De nombreuses associations de consommateurs (La fédération romande de consommateurs[7], UFC Que choisir[8], ADC France[9], 60 millions de consommateurs[4] ) ainsi que des journalistes[10],[11] reprochent à cette société, parmi d'autres sociétés de recouvrement, des « méthodes musclées de recouvrement », avec harcèlement téléphonique, lettres de menaces et de contraintes, des reports illicites de frais de gestion sur les débiteurs et des tentatives de recouvrements non justifiés. La société Intrum a ainsi été condamnée plusieurs fois pour des poursuites de débiteurs non justifiées[4],[9].

Intrum se défend de ces accusations en soulignant qu'elle adhère, pour sa filiale suisse, à l'association suisse des sociétés fiduciaires de recouvrement et respecte les méthodes éthiques[10].

Notes et références

  1. (en) « About our company | Intrum », sur www.intrum.com (consulté le )
  2. Valérie Muster, « Créances: à quand la fin des méthodes de cow-boys ? », sur Fédération romande des consommateurs (consulté le )
  3. « Intrum, nouveau leader du credit management en France et en Europe », sur www.finyear.com (consulté le ).
  4. a b et c La rédaction, « Le chasseur de créances de Free condamné pour harcèlement », sur 01net.com, (consulté le )
  5. « Le leader français du recouvrement de créances en difficulté financière », sur Les Echos, (consulté le )
  6. Zonebourse, « Intrum vend une partie de son portefeuille à Cerberus pour un montant inférieur aux prévisions - Zonebourse », sur www.zonebourse.com, (consulté le )
  7. « Créances: à quand la fin des méthodes de cow-boys ? – Fédération romande des consommateurs », sur www.frc.ch (consulté le )
  8. UFC Que choisir 93 sud, le cri du canard n°7, p. 4.
  9. a et b Laura MALET, « INTRUM JUSTITIA : la condamnation ! », sur ADC France, (consulté le )
  10. a et b « Les méthodes «musclées» des sociétés de recouvrement », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  11. « Les méthodes douteuses du recouvrement de créances », sur Le Nouvel Obs, (consulté le )

Annexes

Articles connexes

Liens externes