Hussein Husseini

homme politique libanais

Hussein Husseini (en arabe : حسين الحسيني) né le et mort le à Beyrouth[1] est un homme politique libanais, qui mit fin à la guerre civile du Liban.

Hussein Husseini
Fonctions
Président d'assemblée parlementaire
-
Chef du mouvement Amal
-
Député
-
Biographie
Naissance
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Chmestar (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 85 ans)
BeyrouthVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Chmestar (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
حُسين الحُسينيVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
حُسين علي الحُسينيVoir et modifier les données sur Wikidata
Surnom
عرَّاب اتفاق الطائفVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Université du Caire (diplomatura (d)) (jusqu'en )Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Autres informations
Partis politiques
Œuvres principales

Député chiite de Baalbek à partir de 1972, il occupe entre 1984 et 1992 le poste de président du Parlement libanais.

Biographie

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Hussein Husseini est l'un des fondateurs du Mouvement des Déshérités de l'Imam Moussa Sader et du Mouvement Amal, dont il devient Secrétaire général en 1978. Il démissionne de son poste en juin 1980 signifiant son refus de collaborer avec Yasser Arafat.

Entre 1972 et 1974 il préside la commission parlementaire des Travaux publics et des ressources hydroélectriques. En 1989, il préside la conférence de Taëf dont les accords conduisent à la fin de la guerre civile. Il est considéré comme le parrain de ces accords.

Dans les années 1990, il se situe dans l'opposition aux gouvernements de Rafic Hariri et se rapproche des positions des Premiers ministres Omar Karamé et Salim el-Hoss. Homme politique modéré, il est élu lors des élections législatives de 1992, 1996, 2000 et 2005 sur les listes du Hezbollah et d'Amal, sans être formellement l'allié de ces partis. Rival de Nabih Berri, il est souvent pressenti pour reprendre son poste à la tête du Parlement.

Husseini présente sa démission le , avant le vote de confiance parlementaire pour le nouveau gouvernement, pour marquer son désaccord avec la situation politique[2].

Notes et références

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