Hippolyte Tisserant

acteur français

Hippolyte-Jean Tisserant, né le à Meudon[1] et mort le à Paris 9e[2], est un acteur français.

Hippolyte Tisserant
Portrait photographique d’Hippolyte Tisserant par les frères Bisson entre 1860 et 1878.
Fonction
Metteur en scène
Théâtre de l'Odéon
à partir de
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Hippolyte-Jean TisserantVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Théâtre du Gymnase Marie-Bell (d)
Théâtre de la Porte-Saint-Martin (d)
Théâtre de l'Odéon (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Biographie modifier

Fils d’un jardinier, il apprit le métier de peintre sur porcelaine et vint à Paris, où il se lia avec Étienne Mélingue[3]. Entrainés tous deux vers le théâtre par un penchant irrésistible, ils finirent par abandonner chacun leur art, pour s’engager dans une troupe ambulante qui exploita la Flandre, et menèrent quelques années une vie errante et malheureuse. Rentré à Paris, en 1837, il obtint un engagement au théâtre du Gymnase, y débuta dans Schubry et la Maitresse au logis, et devint un des acteurs les plus utiles de ce théâtre[3].

Après une courte apparition à la Porte-Saint-Martin, dans Pied-de-fer, en , il vint débuter à l’Odéon, dans le Testament d’un garçon, puis dans les Contes d'Hoffmann, avec un quadruple rôle[3]. Là, entre autres créations, il a rempli avec le plus de succès les rôles d’Andre del Sarto, dans la pièce d’Alfred de Musset, de Rodolphe dans l’Honneur et l’argent, de Reynold dans la Bourse, de Benvenuto dans France de Simiers, de Milier dans Louise Miller, du Taupier dans l’Usurier de village, de l’oncle Million dans la pièce de ce nom, etc[3].

Un de ses derniers succès a été dans la Dernière idole, d’Alphonse Daudet[3]. Il avait, dans le jeu et le débit, de la rondeur et de la verve, de la sensibilité, une franche accentuation dans les tirades de morale[3].

En , il s’éloigna du théâtre et ne reparut sur la scène qu’en , à la Porte-Saint-Martin, où il s’est fait applaudir dans plusieurs pièces, notamment dans la Closerie des genêts[3].

Il avait été nommé, en , directeur de la scène à l’Odéon[3]. Il a fait représenter sur ce théâtre, en , avec Eugène Nus, une pièce en 5 actes intitulé le Vicaire de Wakefield[3]. Il a aussi publié Plaidoyer pour ma maison, 1867, in-18[3].

Rôles modifier

 
Caricature de Tisserant par Lhéritier.
  • La Bourse, théâtre de l’Odéon, première représentation le .
  • Cadio, théâtre de la Porte Saint-Martin, première représentation le .
  • Cicily ou Le lion amoureux, théâtre du Gymnase, première représentation le .
  • Les cinq minutes du Commandeur, théâtre de l’Odéon, première représentation le .
  • Daniel Lambert, théâtre de l’Odéon, première représentation le .
  • Le Doyen de Saint-Patrick, théâtre de l’Odéon, première représentation le .
  • Les Enfants de troupe, théâtre du Gymnase, première représentation le .
  • Les familles, théâtre de l’Odéon, première représentation le .
  • Hélène Peyron, théâtre de l’Odéon, première représentation le .
  • L’Honneur et l’Argent, théâtre de l’Odéon, première représentation le .
  • Juanita ou Volte-face, théâtre du Gymnase, première représentation le .
  • Madame de Montarcy, théâtre de l’Odéon, première représentation le .
  • La Maitresse et la Fiancée, théâtre du Gymnase, première représentation le .
  • Les Marionnettes du docteur, théâtre de l’Odéon, première représentation le .
  • La Réclame, théâtre de l’Odéon, première représentation le .
  • La Revanche de Lauzun, théâtre de l’Odéon, première représentation le .
  • Le Maitre de la maison, théâtre de l’Odéon, première représentation le .
  • Un usurier de village, théâtre de la Porte Saint-Martin, première représentation le .

Notes et références modifier

  1. Acte de naissance à Meudon, vue 2/45.
  2. Acte de décès à Paris 9e, n° 1340, vue 9/31.
  3. a b c d e f g h i et j Gustave Vapereau, Dictionnaire universel des contemporains, Paris, Hachette, , 5e éd., 1892 p. (lire en ligne), p. 1653-4.

Liens externes modifier