Hermann von Speck
Hermann von Speck
Speck en uniforme de général (après 1937).

Naissance
Munich
Décès (à 51 ans)
Pont-sur-Yonne en France
Origine Allemand
Allégeance  Empire allemand
 République de Weimar
 Troisième Reich
Arme Deutsches Reichsheer
Reichswehr
Wehrmacht, Heer
Grade General der Artillerie
Années de service 1907 – 1940
Commandement 33. Infanterie-Division
XXXXIII. Armeekorps
XVIII. Armeekorps
Conflits Première Guerre mondiale,
Seconde Guerre mondiale
Faits d'armes Seconde Guerre mondiale
Distinctions Croix de chevalier de la croix de fer

Hermann Ritter[a] von Speck, né le à Munich et mort au combat le à Pont-sur-Yonne, est un General der Artillerie[b] allemand qui a servi au sein de la Heer (Armée de terre) dans la Wehrmacht pendant la Seconde Guerre mondiale.

Il a été récipiendaire de la croix de chevalier de la croix de fer. Cette décoration est attribuée pour récompenser un acte d'une extrême bravoure sur le champ de bataille ou un commandement militaire accompli avec succès.

Biographie modifier

Hermann von Speck est le seul général allemand à être tué au combat pendant la bataille de France[c], le à Pont-sur-Yonne, en France. Il est décoré à titre posthume de la croix de chevalier de la croix de fer le et promu au grade supérieur de General der Artillerie[b] avec effet rétroactif au [1]. Un monument est érigé en son honneur route de Bray peu après.

En 2010, le journaliste américain Jay Nordlinger s'est entretenu avec la fille de Speck, qui a affirmé que le général aurait délibérément cherché à être tué au cours d’un affrontement avec l’armée française. En effet, il ne pouvait déserter car il aurait alors rompu son serment militaire. Par ailleurs, il ne pouvait se suicider car cela aurait été contraire à sa foi catholique. Ses derniers mots auraient été : « Il fallait qu'il en soit ainsi » ou « Ainsi soit-il »[d],[2].

Décorations modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Titre de noblesse équivalent à celui de « chevalier » en français ; ce titre ne fait pas partie du nom mais, en Allemagne, son détenteur a l’autorisation de le faire figurer avec lui.
  2. a et b Grade équivalent à général de corps d'armée en France, spécialisé dans une arme, en l'occurrence ici dans l'artillerie.
  3. Le premier général allemand à mourir au combat pendant cette guerre est Wilhelm Fritz von Roettig, pendant la campagne de Pologne.
  4. Il s'agit de deux traductions possibles de « It had to be this way » tel que cela est rapporté par Nordlinger. Mais comme Speck était catholique, il est très probable qu'il ait employé les termes de la liturgie catholique.
  5. Grade équivalent à général de division en France.

Références modifier

  1. a et b Scherzer 2007, p. 712.
  2. (en) Jay Nordlinger, « Salzburg Souvenirs, Part IV » [« Souvenirs de Salzbourg, 4e partie »], sur nationalreview.com, National Review Online, (consulté le ).

Annexes modifier

Bibliographie modifier

  • (de) Fellgiebel, Walther-Peer (2000). Die Träger des Ritterkreuzes des Eisernen Kreuzes 1939-1945. Friedburg, Allemagne: Podzun-Pallas. (ISBN 3-7909-0284-5).
  • (de) Veit Scherzer, Die Ritterkreuzträger 1939–1945. Die Inhaber des Eisernen Kreuzes von Heer, Luftwaffe, Kriegsmarine, Waffen-SS, Volkssturm sowie mit Deutschland verbündete Streitkräfte nach den Unterlagen des Bundesarchivs. [« Les Détenteurs de la croix de fer dans l'armée de terre, l’armée de l’air, la marine, la Waffen-SS, la Volksturm, ainsi que parmi les forces alliées de l'Allemagne, d’après les archives fédérales »], Ranis/Jena, Scherzers Militaer-Verlag, , 2e éd., 846 p. (ISBN 978-3-938845-17-2).

Liens externes modifier

  1. Grade équivalent à général de corps d'armée en France, spécialisé dans une arme, en l'occurrence ici dans l'infanterie.
  2. Grade équivalent à général de division en France.
  3. Grade équivalent à général de corps d'armée en France, spécialisé dans une arme, en l'occurrence ici dans les troupes de montagne.