Henry-François-Joseph de Chapelle de Jumilhac

homme politique français

Henry-François-Joseph de Chapelle de Jumilhac
Naissance
Cubjac
Décès (à 67 ans)
Château de Guigneville
Allégeance Drapeau du royaume de France Royaume de France
Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Grade Maréchal de camp
Distinctions Ordre de Saint-Louis
Autres fonctions Député de Seine-et-Oise (1815-1820)

Henry-François-Joseph de Chapelle, baron de Jumilhac (, Cubjac - , château de Guigneville), est un militaire, diplomate et homme politique français.

Biographie modifier

Il est le fils d'Antoine Joseph Marie Chapelle de Jumilhac, seigneur de Cubjac, gouverneur de la Bastille, et d'Anne Constance Bertin, le neveu de Pierre Chapelle de Jumilhac de Cubjac, évêque de Lectoure de 1761 à 1772.

Il suit la carrière militaire et sert au régiment d'Artois cavalerie.

Chargé de plusieurs missions diplomatiques, il séjourne un temps à la cour de Prusse.

En 1788, il est promu mestre de camp et nommé conseiller d'ambassade à Lisbonne.

En avril 1777, son contrat de mariage avec Adrienne Renée Ursule Jourdan de Launay (24 novembre 1764 - 1839) est signé à Versailles par le Roi et la famille royale[1]. Elle est la fille de Bernard René Jourdan, marquis de Launay, gouverneur de la Bastille, et d'Ursule Philippe, sa première épouse.

Tous deux sont admis aux honneurs de la Cour, lui en 1772, elle en 1784.

Il obtient la survivance de la fonction de son beau-père, qui sera massacré à la suite de la prise de la Bastille, en juillet 1789.

À la Révolution, il n'émigre pas

De 1805 à 1820, il est maire de Guigneville sur Essonne.

En 1810, il est aussi président du canton de La Ferté-Alais.

A la première Restauration, il reçoit de Louis XVIII la croix de Saint-Louis et le brevet de maréchal de camp.

En 1815 et 1816, il préside le collège électoral du département de Seine et Oise.

Le , il est élu député de Seine-et-Oise, département dans lequel se trouve sa terre de Guigneville, et siège dans la majorité de la Chambre introuvable.

Il appuie la proposition Lachèse-Murel, tendant à replacer entre les mains du clergé catholique les registres de l'état civil.

Réélu le , il vote de même avec le côté droit pendant la législature suivante, jusqu'à sa mort, à Guigneville le 7 juillet 1820[2].

Il est uniquement le père d'une fille, Athénaïse Charlotte Louise Marguerite Chapelle de Jumilhac, (Guigneville, 3 août 1793 - Paris, 8 janvier 1816), morte avant ses parents et sans postérité. Elle épousa à Guigneville le 28 août 1810 Edouard de Malet de La Jorie (Paris, paroisse Saint Laurent, 25 juin 1784 - Paris, 26 août 1843), lieutenant de chasseurs, qui se fit prêtre pendant son veuvage [3].

Il était membre de la Société d'Agriculture et des Arts du département de Seine et Oise, dans les Mémoires de laquelle il publia plusieurs articles[4].

Annexes modifier

Notes et références modifier

  1. Marquis de Granges de Surgères, Répertoire historique et biographique de la Gazette de France depuis l'origine jusqu'à la Révolution 1631-1790, tome deuxième, Paris, Librairie Henri Leclerc, (lire en ligne), col 724
  2. « Etat-civil de Guigneville sur Essonne, acte de décès dressé le sept juillet 1820, vue 41/176 . », sur archives.essonne.fr (consulté le )
  3. Pol Potier de Courcy, Histoire généalogique et chronologique de la Maison royale de France, tome neuvième, première partie, Paris, Librairie Firmin-Didot, 1884-1890, 1037 p., p. 825-831
  4. A. Mahul, Annuaire nécrologique, volume 2, Paris, Ponthieu, (lire en ligne), p. 228-229

Sources modifier

Liens internes modifier

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