Helmut Möckel

politicien allemand

Helmut Möckel, - , est un chef de file de la jeunesse et politicien allemand.

Biographie modifier

Möckel naît à Vielau près de Zwickau en Saxe. Après avoir achevé ses études secondaires il étudie l'Éducation et l'économie à l'université technique de Dresde et les sciences politiques à l'université de Vienne. Il participe à la création du Nationalsozialistischer Lehrerbund (« Ligue national-socialiste des enseignants ») en 1929 et rejoint le parti Nazi en 1930. De 1930 à 1933, il est membre de la SS. Il est nommé chef de file sur le terrain des Jeunesses hitlériennes à temps plein en 1933 et directeur d'équipe en 1935[1].

Le , Möckel est nommé chef du bureau de l'approvisionnement pour la direction des jeunesses hitlériennes. En , il est proposé, sans succès, pour être membre du Reichstag. Il retourne en Saxe pour devenir guide de terrain des Jeunesses hitlériennes et est promu Gebietsführer pour la Saxe en [2]. Pendant son temps comme chef de file des jeunesses hitlériennes, il écrit des livres consacrés à la formation des jeunes[3],[4].

Seconde Guerre mondiale modifier

Lors du déclenchement de la Seconde Guerre mondiale en 1939, il est enrôlé dans la Wehrmacht et suit une formation de pilote de chasse. Cependant, en il est rappelé à Berlin où il est nommé Stabsführer des jeunesses hitlériennes et adjoint au Reichsjugendführer Baldur von Schirach. En , von Schirach le charge de superviser au jour le jour la conduite de l'opération Kinderlandverschickung (« Éloignement des enfants à la campagne ») des principales villes susceptibles d'être des cibles de bombardements aériens (en).

En , Möckel devient membre du Reichstag, représentant nominalement Breslau (de nos jours Wroclaw en Pologne)[5]. Le , il est décoré de Ritterkreuz des Kriegsverdienstkreuzes mit Schwertern (chevalier de la croix du Mérite de guerre avec épées).

Mort modifier

Möckel trouve la mort dans un accident de la circulation à Darmstadt le alors qu'il recrute des volontaires pour les Jeunesses hitlériennes en vue de l'opération Werwolf[6]. Des rumeurs ont circulé selon lesquelles sa mort avait été truquée et qu'il avait fui vers l'Espagne, mais sans être jamais étayées[6].

Kurt Petter (en) lui succède en tant que Stabsführer.

Bibliographie modifier

  • Joachim Lilla, Martin Döring, Andreas Schulz: Statisten in Uniform: Die Mitglieder des Reichstags 1933–1945. Ein biographisches Handbuch. Unter Einbeziehung der völkischen und nationalsozialistischen Reichstagsabgeordneten ab . Droste, Düsseldorf 2004, (ISBN 3-7700-5254-4).
  • Ernst Klee: Das Personenlexikon zum Dritten Reich. Wer war was vor und nach 1945. 2e édition. Fischer-Taschenbuch-Verlag, Frankfurt am Main 2007, (ISBN 978-3-596-16048-8).
  • Erich Stockhorst: 5000 Köpfe. Wer war was im Dritten Reich. Arndt, Kiel 2000, (ISBN 3-88741-116-1).
  • E. Kienast (Hg.): Der Großdeutsche Reichstag 1938, IV. Wahlperiode, R. v. Decker´s Verlag, G. Schenck, édition , Berlin

Notes et références modifier

  1. Michael Rademacher, Handbuch der NSDAP-Gaue 1928-1945, Rademacher, , p. 225
  2. Das Junge Deutschland, Junge Deutschland, , chap. 6, p. 500
  3. Helmut Möckel, Zur Neuordnung der staatlichen Jugendpflege in Sachsen, Hitlerjugend,
  4. Helmut Möckel, Das Klein-Heim der Hitler-Jugend, Otto von Holten,
  5. Joachim Lilla, Martin Döring et Andreas Schulz, Statisten in Uniform : Die Mitglieder des Reichstags 1933–1945, Droste, (ISBN 3-7700-5254-4)
  6. a et b Alexander Perry Biddiscombe, Werwolf! : The History of the National Socialist Guerrilla Movement, 1944-1946, University of Toronto Press, (ISBN 0-8020-0862-3), p. 68

Liens externes modifier

Source de la traduction modifier