Harrington Jacket
Caractéristiques
Type

Une Harrington jacket est une veste portée initialement dans les quartiers de haute bourgeoisie, puis dans les milieux musicaux, punk, rock ou britannique. C'est un vêtement emblématique des sous-cultures anglaises (Mods, skinheads).

Veste Harrington des années 1950 conçue comme vêtement de travail pour les camionneurs. Notez les poches extérieures semblables à une veste ike (en).

Il s'agit d'un vêtement léger, de mi-saison, en toile fine et généralement doublé en Tartan Royal Stewart. Son tissu est imperméable et sa coupe courte est adaptée à la pratique du golf, sport pour lequel il a été conçu à l'origine.

« Harrington » est un surnom qui est apparu dans les années 1960. Ce nom trouve son origine dans un feuilleton à succès diffusé à la télévision américaine : Peyton Place. L'un des personnages, joué par Ryan O’Neal, s’appelait Rodney Harrington. Il portait un blouson de golf, alors appelé G9, de la marque anglaise Baracuta, qui est donc la marque à l'origine des premiers Harringtons. Ce blouson, célèbre grâce à la série et au personnage de Rodney Harrington, est donc devenu un « Harrington »[1]. Ce blouson devient également à la même époque symbole du style Ivy League[2].

Il existe une marque française du nom de Harrington. Elle a été déposée en 1985.

De nombreux artistes, acteurs, chanteurs ou sportifs ont également contribué à rendre le Harrington célèbre, comme entre autres Joe Strummer (The Clash), Elvis Presley, Steve McQueen, ou plus récemment Daniel Craig dans son costume de James Bond.

Lien externe Modifier

Harrington : l'élégance façon McQueen sur Le Suricate Magazine

Notes et références Modifier

  1. « Blouson Harrington : la véritable histoire », sur www.commeuncamion.com (consulté le )
  2. Marnie Fogg (dir.) et al. (trad. de l'anglais par Denis-Armand Canal et al., préf. Valerie Steele), Tout sur la mode : Panorama des chefs-d’œuvre et des techniques, Paris, Flammarion, coll. « Histoire de l'art », (1re éd. 2013 Thames & Hudson), 576 p. (ISBN 978-2-08-130907-4), « Le style Ivy League », p. 312-313