Wikipédia

Harout Chitilian

conseiller municipal de Montréal
Harout Chitilian
Harout Chitilian en 2016.
Biographie
Naissance
Nom dans la langue maternelle
Հարութ ՇիթիլյանVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
Parti politique

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Harout Chitilian (AC : Հարութ Շիթիլեան, AM : Հարութ Շիթիլյան), né en 1980 à Beyrouth, au Liban[1], est un conseiller de la ville de Montréal du district de Bordeaux-Cartierville au Québec depuis 2009. De 2011 à 2013, il a occupé le poste de président du conseil municipal de la Ville de Montréal et il a présidé la Commission de la présidence[2]. Depuis 2013, il est vice-président du comité exécutif de la Ville de Montréal et responsable des technologies de l’information et de la ville intelligente et numérique[3]. Élu en tant que membre d'Union Montréal, Chitilian a siégé comme conseiller indépendant de à , quand il rallie la nouvelle Équipe Denis Coderre[4].

Biographie modifier

Né à Beyrouth, au Liban, de parents libanais d'origine arménienne, il immigre au Canada alors qu'il a neuf ans[5]. Après des études à l'école Alex-Manoogian de l'Union générale arménienne de bienfaisance, à Montréal, il termine ses études secondaires dans une école de langue française dans l'ouest de Montréal tout en participant aux programmes de sports de la ville de Montréal en natation, water-polo et basket-ball[6]. En 2004, il a obtenu un diplôme d'ingénieur, spécialisé dans les télécommunications à l'École polytechnique de Montréal[7].

Après l'obtention de son diplôme, il travaille durant quatre ans pour la firme suédoise Ericsson en tant que consultant international, travaillant dans divers pays afin de bâtir de nouveaux réseaux de télécommunications[1]. De 2007 à 2009, il consultant pour diverses entreprises spécialisées dans le domaine des technologies de l'information et des télécommunications[8].

En 2009, il est élu conseiller municipal dans l'arrondissement d'Ahuntsic-Cartierville de Montréal dans la circonscription électorale de Bordeaux-Cartierville, sous la bannière d'Union Montréal[9] ayant obtenu 37,7 % des votes[10]. De 2009 à , il occupe le poste de président du conseil municipal de la Ville de Montréal, en plus d'être président de la commission de la présidence de la ville et vice-président du Comité consultatif de l'urbanisme dans l'arrondissement. Il a également été membre du comité exécutif de la Conférence régionale des conseillers élus de Montréal, de la Société de développement économique et communautaire de l'arrondissement Ahuntsic-Cartierville et du Conseil d'administration de l'organisation « MR3 Relève »[11],[9].

Harout Chitilian a été identifié par le magazine L'actualité en 2011 comme faisant partie des 25 jeunes politiciens québécois de la relève[2], et a reçu le Prix de la relève de l'Union des municipalités du Québec (UMQ) en 2014[12].

Le , il est élu président du conseil municipal de Montréal, en remplacement du président sortant Claude Dauphin. À 30 ans, il devient le plus jeune président de l'histoire de la ville de Montréal[5]. En , il annonce qu'il quitte le parti Union Montréal sans se joindre à un autre parti, mais qu'il préférait devenir un conseiller indépendant[13].

Au printemps 2013, il participe au programme des « Personnalités d’avenir » à Paris, à la suite d'une invitation du Ministère des Affaires étrangères de la République française[14]. 

À la suite de la démission de Michael Applebaum en , Chitilian est l'un des candidats pour devenir maire intérimaire de Montréal, mais c'est Laurent Blanchard qui l'emporte par 2 voix[15]. En , il est réélu sous la bannière Équipe Denis Coderre avec 48,86 % des votes[16]. En , il est nommé vice-président du comité exécutif de la Ville de Montréal et responsable des technologies de l’information et de la ville intelligente et numérique[17],[18].

Sur une autre note, l'un des souhaits d'Harout Chitilian aurait été de prendre part au traité de Gand signé en 1814 qui a mis fin à la guerre de 1812.

Montréal ville intelligente et numérique modifier

En 2013, le maire de Montréal, Denis Coderre, donne le mandat à Harout Chitilian de faire de Montréal une ville intelligente et numérique[19],[20]. Cette vision s'est traduite par un plan stratégique et un plan d'action touchant plusieurs aspects de la vie des Montréalais[21],[22].

Depuis 2014, on compte plusieurs réalisations comme : l'application InfoNeige[23], le déploiement du Wi-Fi public gratuit (MtlWiFi)[24],[25], la numérisation des services municipaux[26], la création d'un premier accélérateur canadien en ville intelligente InnoCité MTL[27], le soutien à des événements majeurs tel que le StartupFest[28].

En ,  la Ville de Montréal s'est dotée d'une nouvelle politique de données ouvertes basée sur le principe de libération de données par défaut[29]. En plus du portail de données ouvertes rassemblant plusieurs ensembles de données, la Ville a développé des outils de visualisation de données afin d'en facilité la compréhension[30]. L'Open Cities Index (OCI) a classé Montréal dans le top 3 des villes canadiennes les plus ouvertes en matière de données[31]. 

Ces différentes actions ont permis à ce que le Grand Montréal soit reconnu Communauté de l'année 2016 par l'Intelligent Community Forum (ICF) [32], organisme qui récompense les villes et communautés intelligentes qui se sont démarquées par leurs actions et leur leadership en la matière.

Références modifier

  1. ↑ a et b Alexandre Meterissian, « Harout Chitilian : l’étoile montante », Prince Arthur Herald,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. ↑ a et b Pierre Cayouette et Marco Fortier, « Par ici la relève ! », L’actualité,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. ↑ Zone Politique - ICI.Radio-Canada.ca, « Un comité exécutif nouveau, rien pour Projet Montréal | Élections Grand Montréal », sur Radio-Canada.ca (consulté le )
  4. ↑ Pierre-André Normandin, « Harout Chitilian se joint à Denis Coderre », La Presse,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. ↑ a et b Karim Benessaieh, « Présidence du conseil: Harout Chitilian remplacera Claude Dauphin », La Presse,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. ↑ (en) « Keghart Interviews New Montreal Councillor Harout Chitilian », Keghart,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. ↑ Maxime Bergeron, « Montréal, ville intelligente? », La Presse,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  8. ↑ Harout Chitilian, Ville de Montréal, février 2012, consulté le 28 juillet 2017.
  9. ↑ a et b Bahador Zabihiyan, « L’Équipe Coderre recrute Harout Chitilian », Le Devoir,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  10. ↑ « Résultats des élections pour les postes de maire et de conseiller - Élections municipales 2009 - Ministère des Affaires municipales et de l'Occupation du territoire », sur www.mamot.gouv.qc.ca (consulté le )
  11. ↑ « Nomination de la présidence du conseil - Le maire recommande Harout Chitilian », CNW Telbec,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  12. ↑ « Personnalité de la relève de l’année - Union des municipalités du Québec », Union des municipalités du Québec,‎ (lire en ligne, consulté le )
  13. ↑ « Harout Chitilian quitte le parti et siégera comme indépendant », Le Journal de Montréal,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  14. ↑ « Harout Chitilian «Personnalité d’avenir» », Métro,‎ (lire en ligne, consulté le )
  15. ↑ Pierre-André Normandin, « Laurent Blanchard, le maire de la «stabilité» », La Presse,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  16. ↑ « Résultats des élections pour les postes de maire et de conseiller - Élections municipales 2013 - Ministère des Affaires municipales et de l'Occupation du territoire », sur www.mamot.gouv.qc.ca (consulté le )
  17. ↑ François Cormier, « Un comité exécutif nouveau, rien pour Projet Montréal », Radio-Canada,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  18. ↑ Pierre-André Normandin, « 23 millions pour faire de Montréal une ville intelligente », La Presse,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  19. ↑ Jeanne Corriveau, « Montréal veut devenir la ville la plus intelligente au monde en 2017 », Le Devoir,‎ (ISSN 0319-0722, lire en ligne, consulté le )
  20. ↑ « Montréal se dote d'un Bureau de la Ville intelligente et numérique | Direction Informatique - Actualités », sur www.directioninformatique.com (consulté le )
  21. ↑ « 23 millions pour faire de Montréal une ville intelligente | Pierre-André Normandin | Montréal », La Presse,‎ (lire en ligne, consulté le )
  22. ↑ Zone Société - ICI.Radio-Canada.ca, « Montréal présente son projet de ville intelligente », sur Radio-Canada.ca (consulté le )
  23. ↑ « L’application Info-Neige version modifiée », Métro,‎ (lire en ligne, consulté le )
  24. ↑ Nombre de commentaires, « Encore plus de WiFi au centre-ville de Montréal », sur TVA Nouvelles (consulté le )
  25. ↑ Zone Société - ICI.Radio-Canada.ca, « Wi-fi public : comment se compare Montréal? La réponse en carte | Les cartes week-end », sur Radio-Canada.ca (consulté le )
  26. ↑ « La Ville passe au 311 numérique », Métro,‎ (lire en ligne, consulté le )
  27. ↑ (en) « Innocité MTL: 80 ententes en 18 mois », sur www.lesaffaires.com (consulté le )
  28. ↑ « Startups : des retombées de 700 millions $ », sur TVA Nouvelles (consulté le )
  29. ↑ « Une nouvelle politique de données ouvertes pour Montréal - Infopresse », Infopresse,‎ (lire en ligne, consulté le )
  30. ↑ « La carte des crimes à Montréal au coin de rue près », Métro,‎ (lire en ligne, consulté le )
  31. ↑ « 2016 Open Cities Index - Top 20 Results », Public Sector Digest,‎ (lire en ligne, consulté le )
  32. ↑ (en-US) « Montreal named Intelligent Community of the Year », Montreal Gazette,‎ (lire en ligne, consulté le )

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Lien externe modifier

Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Harout_Chitilian&oldid=204349589 ».