Hariulf (prince burgonde)

prince burgonde
Hariulf
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L'épitaphe d'Hariulf

Hariulf (en latin : Hariulfus) est le nom d'un prince burgonde du IVe siècle connu uniquement par une inscription découverte en 1877 à Trèves, en Allemagne.

Selon son épitaphe découverte dans l'ancienne ville impériale romaine d'Augusta Treverorum (auj. Trèves) en Germanie supérieure, Hariulf (Hariulfus) était le fils d'un certain Hanhavald (Hanhavaldus), appartenant à la famille royale burgonde (regalis gentis Burgundionum).

Hariulfus protector I domesticus filius Han/havaldi regalis genti/s Burgundionum qui I vicxit(\) annos XX et men/sis(\) nove(m) et dies nove(m). Reutilo avunculu/s ipsius fecit.

 

Entré dès son plus jeune âge dans l'armée romaine, Hariulf devint protector domesticus, c'est-à-dire membre de la garde impériale ou plutôt de l'état-major des empereurs à Trèves[1] –qui fut une résidence impériale de 367 à 388– avant de mourir prématurément à l'âge de vingt ans à la cour impériale de Trèves[2], probablement sous le règne de l'empereur Valentinien Ier[3] (364–375) ; selon sa stèle funéraire dédiée par son oncle Reutilo, il vécut vingt ans, neuf mois et neuf jours. À cette époque, les Burgondes étaient vraisemblablement gouvernés par le roi Gibica ou par son prédécesseur.

Références modifier

  1. A. Marchandisse, J.-L. Kupper, À l'ombre du pouvoir : les entourages princiers au Moyen Âge, Librairie Droz, 2003, p. 78.
  2. A. H. M. Jones, The later Roman Empire, 284-602 : a social, economic and administrative survey, Blackwell, 1964.
  3. J. F. Drinkwater, The Alamanni and Rome 213-496 (« Caracalla to Clovis »), Oxford University Press, 2007.

Bibliographie modifier