Hôtel Le Marois (rue Blanche)
L’hôtel Le Marois est un ancien hôtel particulier situé rue Blanche à Paris.
Type | |
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Destination initiale | |
Destination actuelle |
Bureaux et logements |
Style | |
Architecte | |
Construction |
Pays |
France |
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Commune | |
Adresse |
17 rue Blanche |
Coordonnées |
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Historique modifier
En 1829, le général Le Marois achète au nom de son fils Jules Polydore Le Marois au 23 rue Blanche (actuel numéro 17) une maison comportant un jardin à l’anglaise provenant d’une vente en adjudication en 1793[a]. Le Marois fils vend à son père l’usufruit de la maison et fait construire un nouvel édifice. L’architecte Auguste Pellechet, qui avait construit sa maison à proximité, au numéro 30 de la rue, détruit l’ancienne construction et fait élever un hôtel en fond de cour. Jules Polidor y vit jusqu’en 1866 et le quitte pour une demeure plus somptueuse avenue d'Antin. L’hôtel vendu à Hugues Wilhem Krafft est racheté en 1877 par Jeanne Marie de Pechpeyrou Comminges de Guitaut veuve de Charles de Wendel remariée au comte Sigismond Anatole O' Donnell, Conseiller-Maître à la Cour des Comptes, puis devient une école paroissiale et actuellement des bureaux[1].
Emplacement modifier
L’hôtel est situé dans un quartier d’élection des nostalgiques de l’Empire sous la Restauration.
Description modifier
L’hôtel en fond de cour, d’inspiration palladienne, est desservi par trois escaliers. Il comprend un péristyle central avec 3 arcades en plein cintre. Jules Polidor disposait au premier étage d’une longue galerie, de deux grands salons, de deux boudoirs, d’une salle à manger, d’une chambre, d’une lingerie. De part et d’autre de la grille cochère d’entrée, deux pavillons (primitivement logement du gardien et deux écuries) entourent la cour d’honneur qui était ornée à l’origine de vases en marbre blanc et d’une statue[2].
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Pavillons sur rue entourant la grille d'entrée -
Pavillon de droite
Notes et références modifier
Références modifier
- L’hôtel Le Marois, p. 112.
- L’hôtel Le Marois, p. 113.
Notes modifier
- Cette maison était peut-être déjà relativement ancienne car cette partie de la rue Blanche (rue de la Croix blanche) apparaît bâtie sur le plan Turgot de 1737.
Voir aussi modifier
Bibliographie modifier
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article. Bruno Centorame, La Nouvelle Athènes, Paris, Action artistique de la Ville de Paris, , 294 p. (ISBN 2-913246-33-8), L’hôtel Le Marois