Gustave Sandoz

horloger, bijoutier et joaillier français

Jacques Gustave Sandoz, né à Paris le et mort le à Boulogne-Billancourt[1], est un horloger, bijoutier et joaillier français d'origine helvétique.

Gustave Sandoz
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Jacques-Gustave SandozVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
suisse (jusqu'en )
française (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Horloger, bijoutierVoir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Gustave-Roger Sandoz (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinction
signature de Gustave Sandoz
Signature
Médaillon de Jacques-Gustave Sandoz par Vernier

Biographie

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Son père, Charles Auguste Sandoz (1800-1880), est un horloger d'une dynastie d'horlogers suisses originaires de la région de Neuchâtel de confession protestante. Charles Auguste Sandoz s'installe à Paris au n°1 de la place Dauphine[2]. Gustave Sandoz commence à 13 ans son apprentissage avec le célèbre horloger Pérusset, puis chez Bréguet.

Il s'installe à son compte en 1861 au 4 rue de la Monnaie, puis passage Sainte-Anne. Il ouvre une nouvelle boutique en 1865[3] au 147-148 Palais-Royal (tout près de chez Boucheron) qui attire une clientèle fortunée et cosmopolite et il devient une figure montante du commerce de luxe parisien. Il est ami d'Alfred Renault qui lui demande par exemple d'être le témoin en 1877 pour la déclaration de naissance de son fils Louis[4]. Il est fait horloger de la Marine de l'État en 1874.

Gustave Sandoz fonde en 1889 la Société d'encouragement à l'art et à l'industrie avec Gustave Larroumet, directeur de l'École nationale supérieure des beaux-arts, afin de rapprocher créateurs et industriels, artistes et artisans d'art pour renouveler les arts appliqués. Il est appelé à la préparation de l'exposition universelle de 1889. Il est de ceux qui lancent la foire de Paris pour à terme concurrencer celles de Nijni Novgorod et de Leipzig. La première se tient au carreau du Temple.

Quelques mois avant de mourir[5], il obtient la nationalité française.

 
Sépulture au cimetière de Passy.

Ses obsèques ont lieu au temple de l'Oratoire[6],[7] ; il est inhumé au cimetière de Passy. Son fils Gustave-Roger (1867-1943)[8] lui succède et déménage la boutique en 1895 au 10 rue Royale[2], mettant l'accent sur la joaillerie.

La rue Gustave-Sandoz à Boulogne-Billancourt lui doit son nom car il y possédait des terrains.

Décorations

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Notes et références

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  1. Acte de décès à Boulogne-Billancourt, n° 506, vue 62/112.
  2. a et b Notice biographique sur la dynastie Sandoz
  3. Note biographique du Musée d'Orsay
  4. Extrait du registre d'état civil du 8e arrondissement de Paris (1877) : « Du quinze février mil huit cent soixante dix-sept à une heure et demie du soir. Acte de naissance de Louis, par nous reconnu du sexe masculin, né à Paris place Delaborde 14 le douze du courant à une heure un quart du soir, fils de Albert Renault, propriétaire, quarante-huit ans, et de Louise Berthe Magnier, son épouse, sans profession, trente-cinq ans, demeurant tous deux au domicile susdit. Déclaration faite devant nous officier de l'état civil du huitième arrondissement par le père de l'enfant, en présence de François Lozime Magnier, propriétaire, soixante ans, rue Saint-Florentin 17, aïeul de l'enfant, et de Jacques Gustave Sandoz, négociant, quarante ans, Palais Royal 147 et 148, lesquels ont signé avec nous après lecture. Signé : A. Renault, Magnien, G. Sandoz et l'officier de l'état civil. » Archives de Paris.
  5. Certaines sources indiquent 1889.
  6. Le Figaro, carnet du 5 juillet 1891.
  7. C'est aussi au temple de l'Oratoire que son fils Roger se marie en 1892 avec Marthe Follot, dont postérité.
  8. Données de la BNF

Liens externes

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