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Guifré de Besalú (évêque de Besalú)

évêque de Carcassonne

Guifré de Besalú ou Guifred de Besalú a été évêque de Besalú de 1017 à 1021 puis évêque de Carcassonne de 1031 à 1054.

Guifré de Besalú
Biographie
Naissance 992-1000
Père Bernard Ier de Besalú
Mère Toda de Provence (d)
Décès
Évêque de l'Église catholique
Ordination épiscopale par Benoît VIII
Evêque de Carcassonne
–
Précédent Folquet Bernard de Rochefort Suivant
Evêque de Besalú (cs)
–
Précédent Création Disparition Suivant
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org
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Biographie

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Famille

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Guifré est un fils cadet du comte Bernard Taillefer et de Adélaïde Doda, fille de Guillaume Ier de Provence, marquis de Provence. Il a quatre frères dont Guillem Ier de Besalu et deux soeurs. Il est le neveu de l'évêque de Vic Oliba et le cousin germain de Guifred de Cerdagne, archevêque de Narbonne.

L'érection de l'évêché de Besalú

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Les comtes de Cerdagne-Besalú, proches de Rome, ont tenté diverses expériences politiques pour s'émanciper de leurs voisins les comtes de Barcelone : le comte-évêque Miron III de Besalú a ainsi par exemple cumulé la gestion de son comté avec l'épiscopat de Gérone en 971[1].

En 1017, Bernard Taillefer obtient du pape Benoît VIII la création d'un évêché sur ses territoires (les comtés de Besalú, Cerdagne, Conflent, Fenouillèdes, Berga, Ripoll) dont le siège se trouve dans l'église Sainte-Marie de Besalú[2] et à la tête duquel il fait nommer son fils Guifré. L'évêché est largement doté par le comte et par ses vassaux[3],[4], notamment grâce à la dissolution du couvent de Sant Joan de les Abadesses dont les moniales sont accusées de prostitution. L'évêché disparaît à la suite de la mort du comte en 1021. Guifré continue néanmoins de porter le titre d'évêque.

Élection à l'évêché de Carcassonne

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Avec l'accord de son cousin homonyme l'archevêque Guifré, il est élu évêque de Carcassonne en 1031[5]. En 1045, il consacre l'église de l'abbaye de Saint-Martin-Lys, sous l'autorité de l'archevêque Guifred de Cerdagne, de son oncle le célèbre évêque Oliba de Besalù, ainsi que des évêques d'Elne, Béziers, Urgell, Gérone et Couserans[6].

Notes et références

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  1. ↑ Strauch Yanick, « Un comte pour évêque : l’accession de Miron III de Besalú au siège de Gérone en 970/971. », Revue belge de philologie et d'histoire, t. 97, no 2,‎ , p. 305-324. (lire en ligne [PDF])
  2. ↑ Durliat Marcel, « Histoire et archéologie : L'exemple de Sainte-Marie de Besalú », Bulletin Monumental, t. 130, no 3,‎ , p. 225-230 (lire en ligne)
  3. ↑ (ca) TO I FIGUERAS (Lluís), « El comte Bernat I de Besalú i el seu testament sacramental », Quadern de les Assemblees d’estudis sobre el comtat de Besalú, Amics de Besalú i el seu comtat, Camprodon,‎
  4. ↑ (ca) PONS I GURI (Josep), PALOU I MIQUEL (Hug), Un cartoral de la canònica augustiniana de Santa María del castell de Besalú (segles X-XV), Barcelone, Fundació Noguera, , doc. n° 3.
  5. ↑ (la) Petrus de Marca, Marca Hispanica sive limes hispanicus, Paris, (lire en ligne), col. 1089-1092
  6. ↑ (la) Gallia Christiana, Paris, (lire en ligne), p. VI, col. 105-106.

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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