Gliese 205

étoile naine rouge de la constellation d'Orion
Gliese 205
HD 36395
Description de cette image, également commentée ci-après
Image de HD 36395 prise par le télescope Víctor M. Blanco.
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 05h 31m 27,39579s[1]
Déclinaison −03° 40′ 38,0240″[1]
Constellation Orion
Magnitude apparente 7,968[2]

Localisation dans la constellation : Orion

(Voir situation dans la constellation : Orion)
Caractéristiques
Type spectral M1,5Ve[3]
Indice U-B +1,183[2]
Indice B-V +1,475[2]
Astrométrie
Vitesse radiale +8,20 ± 0,12 km/s[1]
Mouvement propre μα = +761,631 mas/a[1]
μδ = −2 092,209 mas/a[1]
Parallaxe 175,313 1 ± 0,020 4 mas[1]
Distance 5,704 0 ± 0,000 6 pc (∼18,6 al)[4]
Magnitude absolue +9,21[2]
Caractéristiques physiques
Masse 0,549 ± 0,029 M[5]
Rayon 0,556 ± 0,033 R[5]
Gravité de surface (log g) 4,70 ± 0,1[5]
Luminosité 0,061 ± 0,006 L[5]
Température 3 770 ± 30 K[5]
Métallicité [M/H] = +1,0, [Fe/H] = +0,6[6]
Rotation 0,7 ± 0,1 km/s[5] (34,4 ± 0,5 jours)
Âge 3,6+5,0
−1,7
 Ga[5]

Désignations

GJ 205, HD 36395, HIP 25878, BD-03°1123, LHS 30, LFT 416, LTT 2293, NLTT 15215, SAO 132211, TYC 4770-574-1, Wolf 1453, WDS J05314 -0336A[4]

Gliese 205 ou HD 36395 est une naine rouge de la constellation d'Orion située à 18,60 années-lumière de la Terre[1]. Sa magnitude apparente est de 7,97[2].

Caractéristiques modifier

Gliese 205 est une étoile proche possédant un mouvement propre élevé de 2,23 seconde d'arc par an et elle s'éloigne du Système solaire à une vitesse radiale de +8,2 km/s[1]. C'est une naine rouge de type spectral M1,5Ve[3] et d'une température de surface de 3 770 K[5]. Elle est aussi très riche en métaux, sa métallicité étant de [M/H] = +1,0 et son rapport fer/hydrogène étant de [Fe/H] = +0,6. Elle est l'étoile avec la plus grande métallicité du catalogue de Cayrel de Strobel[6]. Son rayon est de 0,56 rayon solaire et sa masse est de 0,55 masse solaire, mais sa luminosité ne vaut que 6 % celle du Soleil[5].

Recherche de planètes modifier

En 2019, deux exoplanètes candidates ont été identifiés par la méthode des vitesses radiales, toutes deux étant de possibles planètes de type Neptune avec des périodes orbitales de 17 et 270 jours[7]. Cependant, cette étude est restée à l'état de prépublication, n'ayant jamais été publiée dans une revue pratiquant l'évaluation par les pairs. Une étude détaillée de l'étoile parue en 2023 n'a pas permis de détecter la présence de planètes en orbite, mais a déterminé une période de rotation stellaire de 34,4 jours[5].

Références modifier

  1. a b c d e f g et h (en) A. Vallenari et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 3 : Summary of the content and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 674,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/202243940, Bibcode 2023A&A...674A...1G, arXiv 2208.00211). Notice Gaia DR3 pour cette source sur VizieR.
  2. a b c d et e (en) C. Koen et al., « UBV(RI)C JHK observations of Hipparcos-selected nearby stars », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 403, no 4,‎ , p. 1949-1968 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2009.16182.x, Bibcode 2010MNRAS.403.1949K, lire en ligne)
  3. a et b (en) Philip C. Keenan et Raymond C. McNeil, « The Perkins catalog of revised MK types for the cooler stars », The Astrophysical Journal Supplement Series, vol. 71,‎ , p. 245 (DOI 10.1086/191373, Bibcode 1989ApJS...71..245K)
  4. a et b (en) HD 36395 -- High Proper Motion Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  5. a b c d e f g h i et j (en) P. Cortes-Zuleta, I. Boisse et al., « Optical and near-infrared stellar activity characterization of the early M dwarf Gl 205 with SOPHIE and SPIRou », Astronomy & Astrophysics, vol. 673,‎ , A14 (DOI 10.1051/0004-6361/202245131, Bibcode 2023A&A...673A..14C, arXiv 2301.10614)
  6. a et b (en) Vadim Tsymbal, « Prospects for population synthesis in the H band: NeMo grids of stellar atmospheres compared to observations », Astronomy & Astrophysics,‎ , p. 1-2-3-4 (lire en ligne   [.net])
  7. M. Tuomi, H. R. A. Jones, R. P. Butler et P. Arriagada, « Frequency of planets orbiting M dwarfs in the Solar neighbourhood », arXiv:1906.04644 [astro-ph],‎ (lire en ligne, consulté le )