Le gingering est l'introduction de substances irritantes dans l'anus ou le vagin d'un cheval, généralement pour modifier le port de sa queue et lui donner l'air plus fringant. Le terme vient de la langue anglaise, la substance employée étant surtout le gingembre[1]. Historiquement, le but du processus était de faire paraître un vieux cheval plus jeune en modifiant son comportement, ou de cacher temporairement l'état d'un animal malade ou affaibli.

Racine de gingembre taillée.

En plus du morceau de gingembre, l'oignon, le poivre, le tabac, ou même une anguille vivante pouvaient être introduits[2],[3],[4],[5],[6].

L'usage du gingembre ou du poivre était courant en Bretagne au début du XXe siècle, lorsqu'un marchand de chevaux voulait vendre l'une de ses bêtes à un étranger[7].

Notes et références modifier

  1. John Ogilvie (lexicographe), Imperial Dictionary of the English Language, 1883. p. 272
  2. « The 1811 Dictionary of the Vulgar Tongue », Fromoldbooks.org (consulté le )
  3. Cant G-Z. Joannawaugh.com. Retrieved on 2014-07-29.
  4. Schaefer, J.C.. New manual of homeopathic veterinary medicine, 1873. p. 13; published by Boericke & Tafe
  5. Alexander Nevzorov. The Horse Crucified and Risen, 2011. p. 283; published by Nevzorov Haute Ecole
  6. The Horologicon by Mark Forsyth. The Sunday Times (2012-11-04). Retrieved on 2014-07-29.
  7. (fr + br) Patrick Hervé, Chevaux de Bretagne, Morlaix, Skol Vreizh, coll. « Petits cahiers bleus », , 4e éd. (1re éd. 1986), 84 p. (ISBN 2-911447-31-X), p. 50

Voir aussi modifier

  • Anne-claire Lomellini-Dereclenne, « La pratique du gingering : l'élégance a un prix », Droit animal, éthique et sciences, no 88,‎ , p. 16