Geraldine Seydoux

biologiste américaine
Geraldine Seydoux
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Prix Gruber pour la génétique ()Voir et modifier les données sur Wikidata

Geraldine Seydoux, née en 1964 à Paris, est une biologiste et généticienne franco-américaine.

Elle est professeure de biologie moléculaire et de génétique, professeur au Huntington Sheldon en découverte médicale[1] et vice-doyenne à la recherche fondamentale à l'université Johns-Hopkins[2],[3]. Elle est également chercheuse au Howard Hughes Medical Institute[4],[5].

Elle est membre de l'Académie nationale des sciences américaine, et de l'Académie américaine des arts et des sciences. Le magazine Discover la reconnaît en 2002 comme l'une des cinquante plus importantes femmes scientifiques[6].

Biographie modifier

Jeunesse, formation modifier

Géraldine Seydoux naît à Paris en 1964. Elle part aux États-Unis à 18 ans[7].

Elle obtient en 1986 un Bachelor of Science de l'Université du Maine. Elle est reçue au doctorat en 1991 à l'Université de Princeton, et elle suit une formation postdoctorale à la Carnegie Institution avant de rejoindre l'université Johns Hopkins en 1995[3],[8].

Recherches modifier

Les travaux de Geraldine Seydoux sont concentrés sur les premiers stades de l'embryogenèse et sur la manière dont les œufs unicellulaires se transforment en embryons multicellulaires. Le laboratoire Seydoux tente de déterminer le processus par lequel le développement embryonnaire et la polarisation sont activés. Geraldine Seydoux étudie les Caenorhabditis elegans pour examiner comment les embryons choisissent entre le péricaryon et la lignée germinale[8].

Elle démontre que la synthèse de l'ARNm doit être globalement inhibée avant l’établissement de la lignée germinale[1]. Geraldine Seydoux confirme que les protéines présentes dans un spermatozoïde fécondant déclenchent la réorganisation des protéines structurelles à l'intérieur de l'ovule. C’est une étape essentielle vers la polarisation antéro-postérieure de l’embryon unicellulaire. Les études de Géraldine Seydoux apportent de nombreuses informations sur la création d'un organisme multicellulaire entièrement formé à partir d'une seule cellule[8].

Prix et hommages modifier

Notes et références modifier

  1. a et b (en) « The Huntington Sheldon, M.D., Professorship in Medical Discovery School of Medicine », Johns Hopkins University (consulté le ).
  2. « Geraldine Seydoux named SOM vice dean for basic research », HUB,‎ (lire en ligne)
  3. a et b « Geraldine Seydoux, Ph.D. », Johns Hopkins Medicine (consulté le ).
  4. (en) « Geraldine Seydoux, PhD », HHMI.org (consulté le )
  5. (en) « Seydoux LAB », Bs.jhmi.edu (consulté le ).
  6. (en) Kathy Svitil, « The 50 Most Important Women in Science », Discover,‎ (lire en ligne).
  7. a et b (en) « National Academy of Sciences - Members Directory - Geraldine Seydoux » (consulté le ).
  8. a b c et d (en) « Geraldine Seydoux — MacArthur Foundation », Macfound.org, (consulté le ).
  9. (en) « Geraldine Seydoux 1996 Fellow », David and Lucile Packard Foundation (consulté le ).
  10. (en) « Searle Scholars Program : Geraldine C. Seydoux (1997) », Searlescholars.net (consulté le ).
  11. (en) « Kirsch Foundation Previous Investigators », Kirschfoundation.org, (consulté le ).
  12. (en) « Johns Hopkins Researcher Elected to American Academy of Arts and Science », Johns Hopkins Medicine, (consulté le ).
  13. (en) « American Academy of Arts and Sciences 2013 - Fellows and their affiliations at the time of election », Yale University (consulté le ).
  14. (en) « January 2018 Geraldine Seydoux gives second Kuggie Vallee Distinguished Lecture », The Vallee Foundation.
  15. (en) « The Harvey Society: Lecture Series 114 (2018—2019) », sur harveysociety.org.
  16. (en) « Genetics Laureates », sur gruber.yale.edu (consulté le ).
(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Geraldine Seydoux » (voir la liste des auteurs).

Liens externes modifier