Georges Ladoux
Naissance
Beauchastel
Décès (à 58 ans)
Cannes
Origine Drapeau de la France France
Arme Infanterie
Grade Commandant
Conflits Première Guerre mondiale

Georges Ladoux, né à Beauchastel le et mort à Cannes le , est un officier français.

Tombe de Georges Ladoux au cimetière du Grand Jas à Cannes.

Biographie modifier

Fils d'officier, Georges Ladoux étudie à Saint-Cyr (1893-1895). Il est également breveté de l'École Supérieure de Guerre (1904-1906).

Comme capitaine, il commande le 5e bureau des services d'espionnage et de contre-espionnage d' au , puis le Deuxième Bureau du Grand Quartier Général du contre-espionnage du à [1].

Le , à Vittel, il rencontre Mata Hari dans un hôpital de campagne où elle rendait visite à un dénommé Vadim Maslov, capitaine russe blessé au service de la France. Il lui propose de travailler pour les Forces armées françaises, et elle accepte d'aller espionner le Haut commandement allemand en Belgique[2] contre une somme d'un million de francs (qui ne lui sera jamais versée) .

Il avait également envoyé Marthe Richard à Madrid pour contrer les services secrets allemands.

En 1917, il est accusé d'avoir collaboré dans l'affaire d'espionnage du député Louis Turmel ; il est plus tard lavé de tout soupçon.

Bibliographie modifier

  • L'heure du miracle, La Renaissance du livre, 1930
  • Comment j'ait fait arrêter Mata-Hari, Éditions du Masque, 1932 (Mémoires de guerre secrète no 1)
  • Marthe Richard, espionne au service de la France, Éditions du Masque, 1932 (Mémoires de guerre secrète no 2)
  • L'Espionne de l'Empereur, scènes de guerre secrète, Éditions du Masque, 1933 (Mémoires de guerre secrète no 4)
  • La Guerre secrète en Alsace, Librairie des Champs-Élysées, 1934
  • Mes souvenirs (contre-espionnage), Les Editions de France, 1937 (recueillis et mis au point par Marcel Berger)

Références filmographiques modifier

Références modifier

  1. « Georges Ladoux (1875-1933) - Auteur - Ressources de la Bibliothèque nationale de France », sur data.bnf.fr (consulté le ).
  2. « Mata Hari, espionne ou victime ? », sur monsite.com (consulté le ).