Gare de Martres-de-Rivière

	Martres-de-Rivière
Localisation
Pays	France
Commune	Martres-de-Rivière
Adresse	D8, avenue de Luchon; 31210 Martres-de-Rivière
Coordonnées géographiques	43° 04′ 56″ nord, 0° 39′ 00″ est
Gestion et exploitation
Propriétaire	SNCF
Exploitant	Fermée
Caractéristiques
Ligne(s)	Toulouse à Bayonne
Voies	2
Altitude	399 m
Historique
Mise en service	9 juin 1862
Fermeture	XXe siècle
	modifier

La gare de Martres-de-Rivière est une ancienne gare ferroviaire française de la ligne de Toulouse à Bayonne, située sur le territoire de la commune de Martres-de-Rivière, dans le département de Haute-Garonne en région Occitanie.

Situation ferroviaire

Établie à 399 mètres d'altitude, la gare de Martres-de-Rivière est située au point kilométrique (PK) 97,560 de la ligne de Toulouse à Bayonne, entre les gares de Saint-Gaudens et de Montréjeau - Gourdan-Polignan^[1].

La halte de Martres-de-Rivière est mise en service le 9 juin 1862 par la Compagnie des chemins de fer du Midi et du Canal latéral à la Garonne lorsqu'elle ouvre la section de Portet-Saint-Simon à Montréjeau, qui permet la circulation des trains depuis Toulouse^[2]. C'est l'une des 14 stations prévues entre Toulouse et Montréjeau mais du fait d'un retard dans la construction des stations, la compagnie a ouvert une simple halte pour les voyageurs sans bagages^[3].

Le projet des constructions de la station est approuvé le 22 mars 1865^[3].

Elle est fermée dans la deuxième partie du XX^e siècle par la Société nationale des chemins de fer français (SNCF).

Il n'y a plus de traces de l'ancienne gare depuis la destruction de l'ancienne petite halle à marchandises en bois en 1994.

↑ Reinhard Douté, Les 400 profils de lignes voyageurs du réseau français : lignes 601 à 990, vol. 2, Paris, La Vie du Rail, 2011, 239 p. (ISBN 978-2-918758-44-0), « [650/1] Toulouse - Montrejeau », p. 45.
↑ François Palau et Maguy Palau, Le rail en France : Le Second Empire, t. 2 (1858-1863), Paris, Palau, 2001, 221 p. (ISBN 2-9509421-2-1, présentation en ligne), « 5.44 Portet Saint Simon-Montréjean », p. 162.
↑ ^{a et b} « Travaux publics : Chemins de fer », Rapports et délibérations / Conseil général de la Haute-Garonne,‎ 1865, p. 81 (lire en ligne, consulté le 5 juillet 2016)