Gare de Bourcefranc

gare ferroviaire (fermée) de la ligne de Cabariot au Chapus (déclassée) située en Charente-Maritime

Bourcefranc
Image illustrative de l’article Gare de Bourcefranc
La gare dans les années 1900.
Localisation
Pays France
Commune Bourcefranc-le-Chapus
Coordonnées géographiques 45° 50′ 31″ nord, 1° 08′ 50″ ouest
Code UIC 87491696
Caractéristiques
Ligne(s) Cabariot au Chapus
Altitude 5 m
Historique
Mise en service (halte)
(gare)
Fermeture (voyageurs)
Architecte Modèle type État (gare)

Carte

La gare de Bourcefranc est une gare ferroviaire française, fermée, de la ligne de Cabariot au Chapus, située sur le territoire de la commune de Bourcefranc-le-Chapus, dans le département de la Charente-Maritime, en région Nouvelle-Aquitaine.

C'est une halte lorsqu'elle est mise en service, en , par l'Administration des chemins de fer de l'État qui fait évoluer son statut de halte à gare en 1931. Elle est fermée en , lors de l'arrêt du service des voyageurs sur la ligne.

Situation ferroviaire modifier

Établie à 5 mètres d'altitude[a], la gare de Bourcefranc est située au point kilométrique (PK) 28,320 de la ligne de Cabariot au Chapus, entre les gares de Marennes, s'intercale l'arrêt des Bois de Pins, et du Chapus[1].

Histoire modifier

L'installation d'une halte ou station à Bourcefranc sur la commune de Marennes[b], se précise en 1880 avec une mise à l'enquête, dans le cadre du projet de ligne de Tonnay-Charente à Marennes et au Chapus. Le le ministre confirme qu'elle fait partie des points d'arrêts choisis[2].

La « halte de Bourcefranc » est mise en service le [3] par l'Administration des chemins de fer de l'État, lorsqu'elle ouvre à une « exploitation restreinte » son « chemin de fer de Tonnay-Charente à Marennes et au Chapus »[4]. L'ouverture officielle à une exploitation ordinaire de la « halte de Bourcefranc » a lieu le [5].

Lors de la séance du l'assemblée adopte un vœu pour « que la halte de Bourcefranc soit transformée en station »[6]. Ce vœu est renouvelé le [7]. Le ministre répond négativement du fait qu'il a demandé à ses services d'étudier cette question et qu'ils ont établi que cette demande a pour origine les ostréiculteurs dont les parcs sont établis entre la halte de Bourcefranc et la gare du Chapus : « au nombre de 21, dont 8 au Petit-Port, 9 à Daire et 4 à Sinche ; ils ont expédié en 1893 à la gare du Chapus 950 tonnes d'huîtres ». Ceux de Sinche ne sont pas concernés puisqu'ils sont à égale distance de la halte et de la gare. Les autres n'auraient un gain limité à 1 km, ou 1,5 km, ce qui ne justifie pas l'investissement, évalué à 7 700 françs pour ouvrir la halte au service de la petite vitesse, d'autant plus que le trafic sur le réseau resterait identique[8].

La transformation de la halte en gare est homologuée le et appliquée le [9]. Le bâtiment d'origine est remplacé par un autre plus important[10].

La ligne, et la gare, seront fermées au service des voyageurs le [11].

Patrimoine ferroviaire modifier

Un lotissement de maisons individuelles a été construit sur l'emprise de la gare, la plateforme de la ligne a été conservée et réhabilitée en voie cyclable depuis le lieu dit "La Vinçonnerie" qui est la bifurcation de Cabariot.

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. L'altitude de 5 mètres provient du site Google Earth.
  2. Avant 1908, année de la création de la commune de Bourcefranc-le-Chapus, le village de Bourcefranc était sur le territoire de la commune de Marennes.

Références modifier

  1. Chemins de fer de l'État (Traction), Profils et bifurcation des lignes du réseau : II Sud-Ouest, Paris, État/imp E. Lefèvre, , 68 p. (lire en ligne [PDF]), « Pl. 140 Cabariot au Chapus - Saujon-la-Tremblade-la-Grève », p. 66.
  2. Conseil général, Rapports et délibérations, La Rochelle, Charente-Maritime, (lire en ligne), « Ligne de Tonnay-Charente à Marennes », p. 148-149.
  3. Banaudo 1982, p. 135.
  4. « Réseau de l'État », Journal des chemins de fer des mines et des travaux publics, no 5713,‎ , p. 120 (lire en ligne, consulté le ).
  5. « Ouvertures de lignes : Chemins de fer de l'État », Le Journal des Transports, no 26,‎ , p. 311 (lire en ligne, consulté le ).
  6. Conseil général, Rapports et délibérations, La Rochelle, Charente-Maritime, (lire en ligne), « M. Roy de Loulay donne lecture du rapport suivant », p. 647-648.
  7. Conseil général, Rapports et délibérations, La Rochelle, Charente-Maritime, (lire en ligne), « Proposition de MM. Peltier, Garnier, Geay et Torchut », p. 269.
  8. Conseil général, Rapports et délibérations, La Rochelle, Charente-Maritime, (lire en ligne), « Vœux du Conseil général : 3° Que la halte de Bourcefranc soit transformée en station », p. 406-407.
  9. « Homologations : avis : État », Journal officiel de la République française,‎ , p. 2038 (lire en ligne, consulté le ).
  10. « Bourcefranc -La Gare », sur Cparama, années 1930 (consulté le ).
  11. Banaudo 1982, p. 110 et 135.

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • José Banaudo, Trains Oubliés, vol. 4 : L'État - Le Nord - Les Ceintures, Manton, Les Éditions du Cabri, , 223 p. (ISBN 2-903310-24-6).  .
  • Jacques Poget, 1889, l'arrivée du chemin de fer à Marennes, Marennes, Jacques Poget, , 194 p., 30 cm (ISBN 979-10-699-1226-7, BNF 45434221).

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