Gao Chengyong
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Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 54 ans)
BaiyinVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
高承勇Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Période d'activité
Autres informations
Victimes
11Voir et modifier les données sur Wikidata
Condamné pour

Gao Chengyong (né le dans le Xian de Yuzhong et mort le à Baiyin) est un tueur en série et violeur chinois.

Il a été arrêté en 2016, 28 ans après son premier meurtre, grâce aux progrès de la science et des technologies sur l'ADN, et a été exécuté après 2 ans de procédure judiciaire[1].

Après avoir violé et tué ses victimes, il mutilait leur corps, ce qui lui valut le surnom de Jack l'éventreur chinois dans les médias chinois[2].

Biographie modifier

Période d'activité modifier

En 14 ans, Gao Chengyong a violé, tué et mutilé au minimum onze femmes : neuf à Baiyin dans la province de Gansu et deux à Baotou en Mongolie intérieure. Toutes ses victimes étaient vêtues de rouge. La plus jeune victime avait huit ans.

Le premier meurtre a eu lieu en 1988, dans une épicerie qu'il gérait avec sa femme à Baiyin[3]. Il opérait normalement le jour et suivait ses victimes jusqu'à leur maison où il les attaquait.

Arrestation et condamnation modifier

La police a établi un lien entre les onze meurtres pour la première fois en 2004, soit 16 ans après le premier meurtre, et a offert une récompense de 200 000 yuans[4].

Gao Chengyong a réussi à éviter son arrestation jusqu'à ce qu'un parent proche soit arrêté pour une infraction mineure non liée. Au cours d'un test ADN de routine, une relation familiale étroite avec le tueur en série a été établie. Sur cette base, Gao Chengyong a été arrêté à l'épicerie où il travaillait à Baiyin le [5].

Selon le ministère de la Sécurité publique, il a avoué les onze meurtres. Gao Chengyong a été condamné à la peine capitale et est dépouillé de tous ses biens le .[réf. nécessaire]

Il a été exécuté le .

Références modifier

  1. [1], sur leparisien.fr, 3 janvier 2018
  2. (en-US) [2], sur usa.chinadaily.com.cn, 29 août 2016
  3. (en) [3], sur telegraph.co.uk, 30 mars 2018
  4. (en) [4], sur theguardian.com, 29 août 2016
  5. (en) [5], sur news.com.au