Fraude sur le marché des changes

système d'échange utilisé pour escroquer les traders

La fraude sur le marché des changes (plus connu sous le terme Forex), est un système utilisé dans le but d'escroquer les traders (ou apprentis traders). La fraude ne désigne pas une seule et unique méthode aboutissant à cette arnaque, il en existe plusieurs.

Clôture précipitée modifier

Parmi les escroqueries les plus répandues, on retrouve les sites qui encaissent l'argent des investisseurs et qui ferment leurs portes du jour au lendemain. Ces traders sont alors dans l'impossibilité de récupérer leur argent.

Publicité mensongère modifier

L'arnaque qui de loin est la plus répandue consiste à convaincre l'internaute via de nombreuses publicités mensongères, qu'il va s'enrichir très rapidement sans le moindre effort et avec très peu de capital de départ. Le risque de perte n'est alors pas mentionné[1]. L'appât du gain, le manque d'information et de formation sont les trois principaux vecteurs qui sont à l'origine de ces pertes subies par les apprentis traders. Ces derniers ne sont notamment pas formés à utiliser correctement l'effet de levier qui a alors des conséquences désastreuses.

Fréquence modifier

Les fraudes sont de plus en plus nombreuses. Entre 2009 et 2012, il y aurait eu 13 000 victimes signalées en France avec une perte totale de 175 millions d'euros[2]. L'Autorité des Marchés Financiers (AMF) a reçu dans le courant des sept premiers mois de l'année 2014, un ensemble de 810 réclamations, soit plus que l'ensemble de l'année 2013[3]. Depuis 2008, le trading de devises est devenu, selon Michael Dunn de l'US Commodity Futures Trading Commission, la "fraude du jour"[4].

Références modifier

  1. « Forex : les erreurs à ne pas produire »
  2. « Des milliers de Français arnaqués sur des sites de trading »
  3. « Arnaque au Forex : une technique bien rodée »
  4. (en) Craig Karmin, « How a Money Trader went Bad; Bets on Currency Prices Become 'Fraud du Jour' Amid Regulatory Holes », The Wall Street Journal, Dow Jones and Company,‎ , B1 (lire en ligne, consulté le )