François Luc Macosso

homme politique du Congo Brazzaville

François Luc Macosso, plus connu sous son acronyme FLM, né le et mort le à Pointe-Noire en république du Congo, est un homme politique congolais.

François Luc Macosso
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Fonctions
Maire
Pointe-Noire
-
Doyen
Université Marien-Ngouabi
-
Ambassadeur
Communauté économique européenne
Benelux
Scandinavie
-
Directeur
Security police (en)
-
Ministre de la Justice
-
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 81 ans)
Pointe-NoireVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité

Biographie

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Naissance

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François Luc Macosso naît à Madingou-Kayes, dans la région du Kouilou, le 18 octobre 1938[1]. Il était le patriarche de cette contrée. Lui et sa famille font partie du clan Yema[2].

Carrière

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De formation bancaire, en 1962, il est le directeur de la succursale ponténegrine de la Banque nationale de développement du Congo (BNDC).

En 1963, après la chute du président Fulbert Youlou, il est élu à l'Assemblée Nationale.

En avril 1965, il est nommé Garde des sceaux, Ministre de la justice et de la Fonction Publique dans le gouvernement de Pascal Lissouba[3],[4] et sous la présidence d'Alphonse Massamba-Débat. Le portefeuille du travail lui sera rajouté par la suite[1].

En 1968, il est nommé Chef de la Police nationale[1].

Le 8 juillet 1970, il est nommé ambassadeur auprès du Benelux et des pays Scandinaves.mais également représentant permanent auprès de la Communauté économique européenne[5],[6]. Il occupera ce poste sans discontinuer pendant treize ans[1],[7].

En 1983, il devient recteur de l'Université Marien-Ngouabi[1].

Du 11 novembre 1997, juste après la fin de la guerre civile, jusqu'à la fin du mois de juillet 2002, il est maire de Pointe-Noire[8], la capitale économique du Congo Brazzaville, Il remplace Jean-Pierre Thystère-Tchicaya nommé au Conseil national de transition issu de la guerre civile[9],[10].

Il a dù faire face à la croissance démographique explosive provoquée par cette guerre.

Entre 1997 et 1999, des centaines de milliers de personnes ont afflué vers Pointe Noire depuis les régions voisines dévastées par la guerre civile entre les miliciens du président Pascal Lissouba et les forces fidèles à Denis Sassou-Nguesso. La population de la ville est passée de 500 000 à un million d'habitants en seulement deux ans. La hausse de l'exploitation sexuelle des enfants à des fins commerciales était un des fléaux que le maire a combattu[11].

Pour se représenter à cette fonction, il crée le Mouvement des Citoyens de la Ville de Pointe-Noire, qui va plus tard fusionner avec le MAR (Mouvement Action Renouveau) de Jean-Baptiste Tati Loutard, proche du Parti congolais du travail.

Mais c'est Roland Bouiti-Viaudo, lui aussi membre du MAR qui est désigné pour lui succéder en août 2003, après un intermède d'un an assuré par Jean Christian Akondzo [12]. Il reste toutefois, troisième président de cette formation politique[1].

De 2013 à 2016, il est conseiller spécial du Président de la République[13],[14], en plus de sa nomination comme membre du Conseil Économique et social. Il a également été sénateur.

FLM était un ardent défenseur de la culture, notamment au travers de la Fondation Legs et Mémoires (FLM)[2],[15],[16].

Il meurt le 8 avril 2020 après une hospitalisation dans la clinique Guenin de Pointe-Noire[2],

Distinctions

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FLM est grand officier de l'Ordre du Mérite congolais[17].

Notes et références

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  1. a b c d e et f (en) John F. Clark et Samuel Decalo, Historical Dictionary of Republic of the Congo, Lanham, Scarecrow Press, , 523 p. (ISBN 978-0-8108-7989-8, lire en ligne), p. 262
  2. a b et c Sogni Zaou, « Congo : Décès de François Luc Macosso », Pagesafrik.info,‎ (lire en ligne)
  3. Rémy Bazenguissa-Ganga, Les voies du politique au Congo: essai de sociologie historique, Karthala Éditions, 1997, p. 113
  4. (en) United States Joint Publications Research Service, Translations on Sub-Saharan Africa [« Une interview avec François Macosso, Ministre de la Justice et du Travail - Buletin quotidien de l'Agence Congolaise d'information - 16 février 1968 - P 2-7 »], Washington, US Department of Commerce, , 111 p. (lire en ligne), Issue 703 / JPRS: 44,806, « Congo (Brazzaville) - Judicial and Civil Services Reforms », p. 25-29
  5. François Luc Macosso, « La formation en République Populaire du Congo », Courrier de l'Association,‎ , p. 6-8, article no 10 (lire en ligne)
  6. Communautés Européennes - Commission, « Corps diplomatique accrédité auprès des Communautés Européennes », Préséance des chefs de mission,‎ , p. 4-28 (lire en ligne)
  7. « Communications et informations », Journal officiel des communautés européennes, no 15é année N°C15,‎ , p. 6-13 (lire en ligne)
  8. « Jean-Pierre Thystère Tchicaya est mort », sur www.congopage.com (consulté le )
  9. Grégoire Tchipounga, « Jean-Pierre Thystère Tchicaya est mort », sur www.congopage.com, (consulté le )
  10. John F. Clark, Samuel Decalo, op. cit. p. 418
  11. (es) Louis Okamba, « Congo: Prostitución infantil recrudece de la mano de la guerra », sur IPS Agencia de Noticias, (consulté le )
  12. Daniel Lobé Diboto et Ya Sanza, « François-Luc Macosso, maire de Pointe-Noire de 1997 à 2002 répond à nos questions », sur Congopage, (consulté le )
  13. « lasemaineafricaine - Cabinet du Président de la République: ceux qui ont été recalés », sur www.lasemaineafricaine.net, (consulté le )
  14. Tchessess Eléazar, « Littérature. Florent Sogni Zaou présente l’ensemble de son œuvre à Pointe-Noire - Pagesafrik.info », sur webcache.googleusercontent.com, (consulté le )
  15. Par Hervé Brice Mampouya, « Congo-Brazzaville: Kouilou - La population de Diosso édifiée sur le projet de la Route de l'esclave de Loango », sur allAfrica.fr, (consulté le )
  16. « L'Université Tichiffu - Madingo-Kayes », AMAF - Les Amis de l'Afrique francophone,‎ (lire en ligne)
  17. Chambre de commerce d’industrie, d’agriculture et des métiers de Pointe-Noire, « La CCIAM a soufflé sur ses 70 bougies | Chambre de Commerce, d’Industrie, d’Agriculture et des Métiers de Pointe-Noire », sur cciampnr.com, (consulté le )