François Henri de Peytes de Montcabrier
François Henri de Peytes de Montcabrier, né à Toulouse le et mort à Noyen-sur-Seine (Seine-et-Marne) le est un contre-amiral français.
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Vie familiale
modifierFrançois Henri, comte de Peytes de Montcabrier[a 1],[1], est né à Toulouse le du mariage en 1765 de Joseph Saturnin de Peytes et de Marie-Josèphe Tannique de Saint-Lanne.
Carrière dans la marine
modifierEntré dans la marine en 1781, il est cité à l'ordre du jour le pour sa belle conduite lors de la prise d'un bateau pirate dans le port de Vitules en Morée[a 1].
Promu lieutenant de vaisseau en 1789, il est destitué par les révolutionnaires de Toulon le . Réintégré en 1795 avec le grade de capitaine de frégate, il organise en 1803 la flottille de la Manche qu'il conduit à Boulogne-sur-Mer sous le feu des Anglais. Il est maintenu le chef d’État-major de cette flottille et commandant supérieur de tous les transports[a 1].
Nommé le , commandant des stations maritimes et des batteries de côte et de rade des territoires des villes hanséatiques, il est cité à l'ordre de l'armée les et avec lettre de félicitations du ministre. Après une série de combats et de succès qui attirent sur lui l'attention de l'empereur, il est promu capitaine de vaisseau le puis envoyé l'année suivante en mission diplomatique à Copenhague. De retour à Hambourg, il réussit à empêcher en la tentative de débarquement du duc de Brunswick qu'il bat complètement sur le Weser : ce brillant fait d'armes lui vaut une nouvelle lettre de félicitations du ministre en date du [a 1].
Il est promu capitaine de vaisseau en 1811[2].
En , il reçoit le commandement de la flottille chargée de conduire l'Empereur à l'île d'Elbe, mission délicate et difficile qui lui vaut de Louis XVIII des lettres de félicitation les plus flatteuses et le titre de comte en 1818 ; nommé au commandement de la division du Levant en 1815, promu contre-amiral en 1818[3], il prend sa retraite le de la même année[a 1].
Retiré en Seine-et-Oise, il y devint conseiller d'arrondissement et maire de Port-Marly. Rappelé à l'activité le , il reçoit la Liste des commandements de la Guadeloupe qu'il conserve jusqu'au et meurt au château de Noyen-sur-Seine (Seine-et-Marne) le [a 1].
Distinctions
modifierIl est chevalier de l'ordre de la Légion d'honneur le 26 Prairial An XII (), promu officier le [4], chevalier de l'ordre de l'Epée (Suède), promu en 1814 chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis[5].
Descendance
modifierIl épouse Rosalie du Mas de Lamarche, dont :
- Olympe Marine de Peytes de Montcabrier[a 2], marié le à Antoine Louis François Amédée Mégret de Sérilly (officier de marine) → d'où descendance
- Clotilde Rosalie de Peytes de Montcabrier[a 2], marié en 1814 à Anne François Victor Mégret de Sérilly (lieutenant-colonel d'artillerie), frère du précédent, sans postérité
Pour approfondir
modifierBibliographie
modifier- Jean Audy, Les deux amiraux de Montcabrier, Bonnafous, 1957, 137 pages
Articles connexes
modifierNotes et références
modifierNotes
modifierRéférences
modifier- Jules Vilain, La France moderne - Haute-Garonne et Ariège réimpression 1982 de l'édition 1911-1913.
- p. 64-65.
- p. 65.
Autres sources
modifier- État présent de la noblese française, Bachelin-Deflorenne, 1866, p. 847-848, [lire en ligne]
- « Les capitaines de vaisseau », sur le site de Thierry Pouliquen (consulté le ).
- Albert Révérend (vicomte), Jean Tulard, Titres, anoblissements et pairies de la Restauration, 1814-1830, p. 355, H. Champion, 1974.
- « Dossier de l'ordre de la Légion d'honneur », base Léonore, ministère français de la Culture
- Alexandre Mazas, Théodore Anne, Histoire de l'ordre royal et Militaire de Saint-Louis depuis son institution en 1693 jusqu'en 1830, Volume 3, p. 271, Firmin Didot frères, fils et Cie, 1861, [lire en ligne]