François Auguste de La Cour de Balleroy

général français

François Auguste de La Cour
chevalier de Balleroy
François Auguste de La Cour de Balleroy

Naissance
Paris
Décès (à 68 ans)
guillotiné à Paris
Origine Drapeau de la France France
Arme Infanterie
Grade Maréchal de camp
Années de service 1743 – 1794
Distinctions Commandeur de Saint-Louis

François Auguste de La Cour, chevalier de Balleroy, né le à Paris, mort guillotiné le à Paris, est un aristocrate et général de brigade français.

Biographie modifier

Fils de Jacques-Claude-Augustin de La Cour (), seigneur de Manneville, deuxième marquis de Balleroy, colonel de dragons, réformé en 1714, lieutenant des gardes du corps de la compagnie écossaise en 1728, gouverneur de Louis-Philippe, duc de Chartres, puis duc d’Orléans, en , son premier écuyer et lieutenant général des armées. Sa mère, Marie-Élisabeth Gouyon de Matignon, est la fille de Charles Auguste de Goyon de Matignon, maréchal de France (1647-1729).

Aide-major général d’infanterie, il devient major général de l’armée de 1759 à 1774, et il exerce cette fonction principalement en Bretagne et en Alsace. Il est nommé brigadier d’infanterie le , et il est promu maréchal de camp le .

Il est fait chevalier de Saint-Louis en 1757, et commandeur de l’ordre le .

Arrêté le , il est condamné à mort le , par le tribunal révolutionnaire de Paris, et il est guillotiné le jour même, avec son frère Charles Auguste.

Famille modifier

Annexes modifier

Articles connexes modifier

Sources modifier

  • Pierre Jullien de Courcelles, Dictionnaire historique et biographique des généraux français : depuis le onzième siècle jusqu'en 1822, Tome 5, l’Auteur, , 452 p. (lire en ligne), p. 39.
  • Abbé J Bidot, Histoire de Balleroy et des environs, imprimerie d’Elie et fils, Saint-Lo, .
  • Nicolas Viton de Saint Allais, L'ordre de Malte: ses grands maîtres et ses chevaliers, imprimerie Panckoucke, Paris, , 369 p., p. 271
  • Alex Mazas, Histoire de l'ordre royal et Militaire de Saint-Louis depuis son institution, jusqu'en 1830, Tome 1, Firmin Didot frère, Paris, , p. 446.