François-Théodore de Nesmond

président à mortier du Parlement de Paris
François-Théodore de Nesmond
Portrait de François-Théodore de Nesmond réalisé vers 1661 par Claude Mellan.
Fonction
Président à mortier
Parlement de Paris
Biographie
Naissance
Décès
Activité
Famille
Père
André de Nesmond (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Guillaume de Nesmond (d)
François de NesmondVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Propriétaire de

François-Théodore de Nesmond, né en et mort le à Paris est président à mortier du Parlement de Paris, surintendant de la maison du prince de Condé, membre du conseil privé du roi.

Biographie modifier

François-Théodore de Nesmond[1] est le fils d'André de Nesmond (1553-1611), premier président du Parlement de Bordeaux et conseiller d'Henri IV. Son frère cadet, Henri sera à son tour président à mortier du parlement de Bordeaux. François Théodore est lui-même, dans un premier temps, conseiller au Parlement de Bordeaux.

Il se marie en 1624 avec Anne de Lamoignon, fille de Guillaume de Lamoignon, président à mortier du Parlement de Paris[2]. Après son mariage il devient maître des requêtes en 1625. En 1631 il entre au service de la maison de Condé comme surintendant et chef du conseil du prince. Il est l'homme de confiance d'Henri II de Bourbon-Condé qui le choisit comme exécuteur testamentaire[3]. À la mort de son beau-père en 1636 il lui succède comme président à Mortier du Parlement de Paris. Il est également, la même année, intendant de l’armée de Franche-Comté. Lors de La Fronde il joue un rôle modérateur[4].

François-Théodore de Nesmond est membre de la commission qui juge Nicolas Fouquet. Pendant le cours du procès il eut un érésipèle, dont il meurt le 29 novembre 1664[5].

Son fils, François de Nesmond (1629-1715) sera évêque de Bayeux pendant plus de cinquante trois ans. Son autre fils, Guillaume, entre au Parlement de Paris en 1649 comme conseiller, puis maître des requêtes 1659 et lui succède, en 1664, en qualité de président à mortier[6].

En 1643, François-Théodore de Nesmond fait entièrement réaménager, et partiellement reconstruire l’hôtel qui porte son nom (sa belle-fille le fait graver sous le fronton du portail)[7].

Notes et références modifier

  1. Silvia Marzagalli, Bordeaux et la marine de guerre: XVIIe – XXe siècles : [actes de la journée d'étude organisée par la Société française d'histoire maritime en mars 2000] La mer au fil des temps,, Bordeaux, Presses Univ de Bordeaux,, , 198 p., Les Nesmond : une dynastie bordelaise p. 15-18
  2. « François Théodore de Nesmond, seigneur de Saint Dysan 1598 - 1664 », sur traces-h.net
  3. Katia Beguin, Les princes de Condé : Rebelles, courtisans et mécènes dans la France du grand siècle, Champ Vallon, , 464 p.
  4. Descimon Robert. Autopsie du massacre de l'Hôtel de Ville (4 juillet 1652). Paris et la « Fronde des Princes ». In: Annales. Histoire, Sciences Sociales. 54e année, N. 2, 1999. pp. 319-351. www.persee.fr/doc/ahess_0395-2649_1999_num_54_2_279751
  5. Marie de Rabutin-Chantal, marquise de Sévigné, Lettres, lettre du 1 décembre 1664, lettre 59, texte établi par Monmerqué, Hachette, 1862 (1, p. 454-459).
  6. Michel Popoff, Prosopographie des gens du Parlement de Paris (1266-1753) : d'après les ms Fr. 7553, 7554, 7555, 7555 bis conservés au Cabinet des manuscrits de la Bibliothèque nationale de France, Références, , 1151 p., p. 154
  7. « Pain et absinthe à l'Hôtel de Nesmond », sur lafabriquedeparis.blogspot.com,

Liens externes modifier