Fort-Lamy
Fort-Lamy est l'ancien nom de l'actuelle ville de N'Djaména, la capitale du Tchad, avant qu'elle ne soit renommée en 1973. Elle a porté ce nom durant toute la période de la colonisation française et un peu plus d'une décennie après l'indépendance (1960).

Histoire
modifierFort-Lamy a été fondée par Émile Gentil le sur l'emplacement d'un petit village kotoko, sur la rive droite du fleuve Chari et à proximité de la confluence du Chari et du Logone.
Fort-Lamy fut baptisée en souvenir du commandant François Lamy, mort quelques jours plus tôt à la bataille de Kousseri. La ville devient la 4e commune mixte d'Afrique-Équatoriale française en 1919[1].
Le , le président Toumbalbaye la renomme N'Djaména, du nom du village voisin Am Djamena, signifiant en arabe tchadien « nous nous sommes reposés »[2].
Lui est décernée, le 26 décembre 1950, la croix de guerre 1939-1945 avec palme de bronze[3].
Personnages notables
modifier- Gabriel Lisette a été maire de Fort-Lamy en 1956. Il est devenu l'année suivante vice-président du Conseil de Gouvernement du Tchad. Né le à Puerto Bello (Panama) et mort le à Port-de-Lanne (Landes, France), il a joué un rôle important dans la décolonisation du Tchad.
Références dans la culture
modifierDans Les Racines du ciel de Romain Gary, l'intrigue se déroule principalement autour de cette ville, durant la période coloniale. D'ailleurs, le nom de l'Afrique-Équatoriale française, abrégé en A.E.F, colonie où elle est située est souvent mentionné.
Notes et références
modifier- ↑ (en) Virginia Thompson et Richard Adloff, The Emerging States of French Equatorial Africa, Stanford University Press, , p. 52.
- ↑ « N'DJAMENA, anc. FORT-LAMY », dans Encyclopædia Universalis, Encyclopædia Universalis, (lire en ligne)
- ↑ « Communes décorées de la croix de guerre 1939-1945 » [PDF].
Bibliographie
modifier- Romain Gary, Les Racines du ciel, Gallimard, 1956.
- André Gide, Voyage au Congo, Gallimard, 1926.