Fichier:Avon-les-Roches (Indre-et-Loire) (14587705535).jpg

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Description

Description

Avon-les-Roches (Indre-et-Loire) La Jolivière.

La collégiale et le château des Roches-Tranchelion.

Le Château.

Le château fut construit au XVe siècle, il en reste quelques ruines.


En 1420 le fief des Roches appartenait à Guillaume Ouvoie.

Sa fille épousa Guillaume de Tranchelion, seigneur de Palluau (Indre) qui reçut le fief des Roches en dot.

Guillaume Tranchelion fonda une chapelle à côté du château en 1440.

L'année suivante, en 1441, le roi Charles VII dont il était chambellan, accorda l'autorisation de renforcer les fortifications.

En 1448 Hardouin de La Touche possède le domaine. Il est pannetier* du roi Louis XI en 1469 puis sert le roi René d'Anjou et devient maître d'hôtel de la reine de Sicile.

"Le derrenier jour de juillet, l’an de grace CCCC XLIX (1449), le roi (Charles VII) estant au Rochestrenchelyon, fist assembler en sa présence les gens de son conseil"*.

Il y séjourna également en mars 1458 et en avril 1459.

Hardouin de la Touche devint panetier de Louis XI en 1469. Louis XI séjourna aux Roches-Tranchelion en 1472.

Le fils de Hardouin de la Touche, Lancelot de la Touche, devient seigneur des Roches en 1508. Il fit construire la collégiale voisine.

Le fils de Lancelot, François de la Touche épousa Charlotte de Maillé (Mailly), fille de Guy de Maillé et sœur de Simon de Maillé, archevêque de Tours.

François et Charlotte de la Touche eurent une fille : Isabeau de la Touche qui devint dame des Roches-Tranchelion.

Charlotte de la Touche devenue veuve épousa en secondes noces Jacques 1er de Mongomery en janvier 1550. La fille de Charlotte, Isabeau, épousa un fils du second mari de sa mère : Gabriel de Montgommery.

Gabriel de Montgommery blessa mortellement Henri II au cours d’un tournoi au Tournelles. Il émigra en Angleterre, et devint protestant. Du côté des huguenots pendant les guerres de religion il prit et mit à sac la ville de Bourges en 1562. Fait prisonnier, il est décapité en place de Grève à Paris, sur ordre de Catherine de Médicis (1574). Il a, paraît-il,laissé un graffiti dans la tour d’escalier de la collégiale (non vu).

La seigneurie entra ensuite dans la famille Duras ou Durasfert.

Le 8 mars 1683, la terre des Roches-Tranchelion fut vendue par monsieur Jacques Henri de Durasfert, duc de Duras, et par sa femme Marguerite de Lévi Ventadour, à messire Henry, marquis de Beauveau, comte de Crissé (Crissay), et par là réunie à la terre de Montgoger.

La dégradation des lieux est attestée avant la Révolution. Seuls un mur et deux tours figurent au plan cadastral de 1831.


La tradition situait un trésor caché au château des Roches-Tranchelion, en aménageant les abords de la chapelle, des jeunes gens voient s'ouvrir un trou de 6 à 7 mètres sous leurs yeux: Au fond de celui-ci, 214 pièces d'or françaises et espagnoles datées de 1563 à 1619... (Figaro du 27 avril 1966).

  • De l'ancien verbe "paneter", faire le pain. Saint Simon nous décrit la fonction du panetier de Louis XIV, Charles Dalloyau : "Personne n’a jamais porté aussi loin les agréments et la magnificence des fêtes." Si l’on associe aux enchantements royaux le nom de Vatel, il ne faut en aucun cas négliger celui des Dalloyau. Murmuré, reconnu, il atteint les sommets le 14 janvier 1700, quand Charles est appelé à Versailles. Il entre à la paneterie de Louis XIV avec pour mission de fournir le pain le plus blanc et le plus croustillant possible".
  • Charles VII, depuis la prise de Fougères, avait fixé sa demeure à Chinon et alentours, attendant le résultat des négociations. Enfin, se trouvant le 17 juillet au château des Roches-Tranchelion, il tint un premier conseil, où il fut unanimement décidé que le roi était délié du contrat des trêves.

Le 31 juillet 1449, Charles VII tint solennellement, au château des Roches-Tranchelion, une nouvelle assemblée de son conseil royal. Le roi fit en personne l'exposé de la situation, et la guerre (de cent ans) fut définitivement résolue.

Guillaume Tranchelion, qui avait pour hôte le roi Charles VII, figure, comme membre du grand conseil, dans plusieurs actes datés de son château des Roches:In castro de ruppis Trenchelion, in Turonia. (Histoire de Charles VII roi de France et de son époque, 1403-1461 par Vallet de Viriville - Renouard éditeur - 1863))


La légende.

La légende nous révèle l’origine du nom "Tranchelion".

Cela remonterait au temps des croisades, lorsque les chevaliers partaient combattre l’Infidèle pour de longues années.

Un seigneur de Touraine, revenant de Terre Sainte, apprit par la rumeur que durant sa longue absence, sa jeune épouse, lasse de d’attendre son retour, n’avait pas résisté aux avances d’un bel écuyer.

La rumeur, comme toute rumeur était malveillante. En réalité, les deux jeunes gens avaient échangé quelques billets doux, quelques œillades, la châtelaine y prenant plaisir mais ne succombant point.

Malgré leurs protestations d'innocence, la dame et l’écuyer restèrent suspects dans l'esprit du seigneur.

Pour en avoir le cœur net, celui ci décida de soumettre le jeune homme à l'épreuve du "Jugement de Dieu".

L'écuyer du combattre, avec sa seule épée, un énorme lion ramené de Palestine, et qui occupait les souterrains du château.

Dieu donna la victoire à l'écuyer. Dès lors, celui-ci fut surnommé "Tranchelion" en souvenir de son exploit. Les armoiries des Tranchelion représentent un lion transpercé d’une épée.


The collegiate church and the castle of Roches-Tranchelion.

Castle.

The castle was built in the fifteenth century, there are still some ruins.


In 1420 the fief belonged to Guillaume des Roches Ouvoie.

His daughter married Guillaume de Tranchelion, lord of Palluau (Indre) who received the fief of Roches dowry.

Guillaume Tranchelion founded a chapel next to the castle in 1440.

The following year, in 1441, King Charles VII of which he was chamberlain, grants permission to build fortifications.

In 1448 Hardouin de La Touche owns the domain. It is Pannetier King Louis XI in 1469 and serves the king René d'Anjou. The collegiate church and the castle of Roches-Tranchelion.

Castle.

The castle was built in the fifteenth century, there are still some ruins.


In 1420 the fief belonged to Guillaume des Roches Ouvoie.

His daughter married Guillaume de Tranchelion, lord of Palluau (Indre) who received the fief of Roches dowry.

Guillaume Tranchelion founded a chapel next to the castle in 1440.

The following year, in 1441, King Charles VII of which he was chamberlain, grants permission to build fortifications.

In 1448 Hardouin de La Touche owns the domain. It is Pannetier King Louis XI in 1469 and serves the king René d'Anjou.Then, he became maître d ' Hôtel of the Queen of Sicily. "The last day of July 1449, King Charles VII which is at "Rochestrenchelyon" brings people of his council.

He also stayed in March 1458 and April 1459.

Hardouin de la Touche became baker Louis XI in 1469. Louis XI stayed at Roches-Tranchelion in 1472.

The son of Hardouin de la Touche, Lancelot de la Touche, became lord of "des Roches" in 1508. He built the nearby collegiate church.

Lancelot's son, François de la Touche married Charlotte de Maille (Mailly), daughter of Guy de Maille and sister of Simon de Maille, Archbishop of Tours.

Franço!s and Charlotte de la Touche had a daughter Isabeau de la Touche who became lady of Roches-Tranchelion.

Charlotte de la Touche, become a widow, married again Jacques Mongomery in January 1550. Charlotte's daughter, Isabeau, married a son of the second husband of his mother Gabriel de Montgomery.

Henri II was wounded fatally by Gabriel de Montgomery during a tournament.

He emigrated to England and became a Protestant. Supporter of the Huguenots during the wars of religion he ransacked the city of Bourges in 1562. Taken prisoner, he was beheaded in the Place de Greve in Paris, by order of Catherine de Medici (1574). He, it seems, wrote graffiti in the stair tower of the church (not seen).

The lordship then entered in the Duras family or Durasfert.

On 8 March 1683, the land of Roches-Tranchelion was sold by Mr. Jacques Henri de Durasfert, Duc de Duras, and his wife Margaret Levi Ventadour to Sir Henry, Marquis of Beauveau Count Crissé (Crissay), and then joined to the earth Montgoger.

Degradation of the place is attested before the Revolution. Only a wall and two towers are the cadastral map of 1831. "The derrenier day of July in the year of grace CCCC XLIX (1449), the king (Charles VII) giving his Rochestrenchelyon, fist assemble in his presence the people of his council" *.

He also stayed in March 1458 and April 1459.

Hardouin de la Touche became baker Louis XI in 1469. Louis XI stayed at Roches-Tranchelion in 1472.

The son of Hardouin de la Touche, Lancelot de la Touche, became lord of the Rocks in 1508. He built the nearby collegiate church.

Lancelot's son, François de la Touche married Charlotte de Maille (Mailly), daughter of Guy de Maille and sister of Simon de Maille, Archbishop of Tours.

Francis and Charlotte de la Touche had a daughter Isabeau de la Touche who became lady of Roches-Tranchelion.

Charlotte de la Touche widowed second marriage Jacques Mongomery 1 January 1550. Charlotte's daughter, Isabella, married a son of the second husband of his mother Gabriel de Montgomery.

Gabriel de Montgomery mortally wounded Henry II during a tournament Tournelles. He emigrated to England and became a Protestant. Side of the Huguenots during the wars of religion he took and sacked the city of Bourges in 1562. Taken prisoner, he was beheaded in the Place de Greve in Paris on the orders of Catherine de Medici (1574). He, it seems, left a graffiti in the stair tower of the church (not seen).

The lordship then entered the Duras family Durasfert.

On 8 March 1683, the land of Roches-Tranchelion was sold by Mr. Jacques Henri de Durasfert, Duc de Duras, and his wife Margaret Levi Ventadour to Sir Henry, Marquis of Beauveau Count Crissé (Crissay), and then joined to the land Montgoger.

Degradation of the place is attested before the Revolution. Only a wall and two towers are the cadastral map of 1831.
Date Prise le 3 juillet 2014, 10:58
Source Avon-les-Roches (Indre-et-Loire)
Auteur Daniel Jolivet
Lieu de la prise de vue47° 09′ 41,86″ N, 0° 28′ 20,92″ E Kartographer map based on OpenStreetMap.Voir cet endroit et d’autres images sur : OpenStreetMapinfo

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16 novembre 2017

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