Ferdinand de Chalendar

militaire français
Ferdinand de Chalendar
Titre de noblesse
Comte de Chalendar (d)
Biographie
Naissance
Décès
(à 81 ans)
PetivilleVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activité
Famille
Père
Autres informations
Grade militaire
Distinctions
Archives conservées par

Ferdinand, comte de Chalendar, né le au Mans (Quartier Bollée-Sainte-Croix) et mort le à Petiville[2], fut un général de brigade français.

Biographie modifier

Ferdinand de Chalendar nait d'un père colonel au 5e régiment de cuirassiers, plus tard général de division. Il s'engage comme élève de l'école spéciale militaire de Saint-Cyr le et sort de la promotion du Mexique le comme sous-lieutenant, affecté au 8e régiment de lanciers. Le , il est détaché pendant un an à l' École de cavalerie de Saumur.

Lors de la Guerre franco-allemande de 1870, il est promu au grade de lieutenant le et affecté au 4e escadron du 1er régiment de marche de lanciers (Lyon, puis Paris). Ce régiment deviendra le 9e régiment de lanciers le , fait partie de la cavalerie de la 3e armée de Paris. S'étant fait remarquer en septembre aux avant-postes entre Stains et Garges, il assiste fin novembre à la bataille de Champigny et en décembre au combat dit de la Villa Evrard. Après la guerre, son régiment est versé au 1er régiment de lanciers qui devient le , le 14e régiment de dragons.

Il est promu au grade de capitaine le . Début 1878, il part au 4e régiment de chasseurs d'Afrique, avec lequel il assiste en aux combats de Chellala. Le , il est nommé major au 3e régiment de chasseurs d'Afrique. Le suivant, il est major au 11e régiment de chasseurs (Saint-Germain-en-Laye), puis le chef d'escadrons.

Le , il est promu lieutenant-colonel et affecté au 12e régiment de hussards. Le , il est muté au 1er régiment de chasseurs d'Afrique, dont il devient colonel commandant, le . Le , il passe au 2e régiment de hussards et le , il devient commandant de la 2e brigade de cuirassiers (Paris).

Il est promu au grade de général de brigade le , et passe le à la tête de la 14e brigade d'infanterie. Il est membre du comité technique de la gendarmerie (1899), de la cavalerie (1900) et de l'infanterie (fin 1900). Il est envoyé en mission aux États-Unis en 1902 pour inaugurer le monument au comte de Rochambeau. Ensuite, il subit comme d'autres le fichage politique et religieux du général André et révélé par M. Guyot de Villeneuve en 1904. Sa fiche publiée en 1907, le décrit comme antigouvernemental, réactionnaire, clérical et anti-libéral, donc dangereux pour la République.

Chalendar est toutefois déjà versé au cadre de réserve le car atteint par la limite d'âge. Il meurt le à Petiville (Seine-Inférieure).

Décorations modifier

  • Légion d'honneur : chevalier (28/12/1885), officier (6/6/1899), commandeur (12/7/1905)
  • Médaille Coloniale
  • Grand Croix du Nichan Iftikar de Tunisie
  • Grand Croix du Mérite Militaire d’Espagne
  • Grand Officier de la Couronne d’Italie
  • Commandeur du Lion et du Soleil de Perse

Généalogie modifier

  • Il est fils d'Arsène-Ferdinand-Joseph-Vincent de Chalendar (1792-1863), général de division et d' Eulalie Déjardin (1805-1882) ;
  • Il épouse en 1882 Esther Alexandrine Roguin (1857-1951), dont :
    • Jeanne-Marie (1883-1924) x 1910 Victor Bettencourt (1875-1946)
    • Suzanne
    • Jacques, s.j.
    • André de Chalendar (1889-1972) x Hélène Girardon (1894-1983)
    • Pierre
    • Claire

Œuvres modifier

  • Les hussards de Chamborant, histoire du 2e hussards, 1898.
  • Manuel du volontaire d'un an dans la cavalerie, 1874.

Notes et références modifier

Voir aussi modifier

Liens externes modifier