Farhad Ostovani

peintre iranien
Farhad Ostovani
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Biographie
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Activités

Farhad Ostovani, né le à Lahidjan (Iran), est un peintre iranien qui vit et travaille à Paris.

Biographie modifier

Farhad Ostovani est né à Lahidjan, dans le nord de l’Iran, en 1950[1]. Il commence à peindre dès douze ans et entreprend des études au département Beaux-Arts de l’université de Téhéran en 1970. Il expose en 1973 à l’Institut français de Téhéran et, l'année suivante, déménage à Paris où il suivra les cours de l’École nationale supérieure des beaux-arts[1].

Après divers voyages (Europe, Moyen-Orient, États-Unis), il s’installe à Rome de 1982 à 1986. Il part alors enseigner le pastel à l’Academy of Fine Arts de Philadelphie. En 1987 il retourne à Paris enseigner le dessin à l’École Parsons.

Œuvre modifier

L'œuvre de Farhad Ostovani relève de l'expressionnisme figuratif, mais ses toiles tendent souvent vers le minimalisme et l’abstraction. Les montagnes, les grappes de raisin, les arbres, les feuilles, les fleurs, les horizons sont parmi les sujets préférés du peintre.

Musique modifier

Passionné de musique classique, il a réalisé deux séries en relation avec deux œuvres de Bach : les Variations Goldberg et la première Suite pour violoncelle.

Livres modifier

En 1994, Farhad Ostovani se lie d’amitié avec Yves Bonnefoy et Bernard Blatter[2] et s’intéresse à l'édition[1], notamment de poésie contemporaine française, réalisant de nombreux ouvrages en collaboration avec Bonnefoy, Louis-René des Forêts, Jean-Paul Michel ou Paul Laborde, ainsi que de poésie étrangère traduite (Emily Dickinson, Christine Lavant).

Commentaire modifier

« Et les œuvres de Farhad dans les premiers temps de son travail à Paris sont elles-mêmes la preuve que son regard de peintre n’était alors nullement requis par l’aspect extérieur des choses, couleurs et formes, jeux des couleurs dans les formes, dissolution du souci de l’être dans celui de la composition du tableau, comme ce fut le cas à travers l’histoire de l’Occident chez tant de peintres même paysagistes. Mais ce qu’il faut remarquer aussi, c’est qu’elles montrent que le risque que je disais presque fatal quand on cherche à signifier la présence comme telle existait bien aussi chez ce jeune peintre. »

— Yves Bonnefoy[1]

Expositions modifier

Publications modifier

Références modifier

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

Liens externes modifier