Farah El Fassi

actrice marocaine

Farah El Fassi est une actrice marocaine, née en 1985 à Tétouan.

Farah El Fassi
Biographie
Naissance
Nationalité
Activité
Conjoint

Biographie modifier

Farah Al-Fassi est née en 1985 dans la ville de Tétouan, au nord du Maroc. Elle y étudie à l'école primaire et secondaire. Durant son enfance, Farah Al-Fassi participe périodiquement à des productions de pièces de théâtre organisées par son école, mais ne poursuit pas dans ce domaine en raison du manque d'organismes de formation d’acteurs à Tétouan. Elle bénéficie cependant d’une première opportunité en 2007 dans un film local, ce qui lui permet d'attirer l'attention en tant que comédienne.

Farah Al-Fassi est finalement choisie pour jouer dans le film Le temps des camarades diffusé en 2008[1], qui raconte l'histoire du mouvement étudiant de gauche dans les années 1990. Ce film lui permet d’être remarquée et plusieurs réalisateurs la sollicitent ensuite. Elle continue un temps ses études, devient bachelière en 2012, et commence des études à l'Institut National des Beaux arts de Tétouan[2].

Mais elle ne mène pas à terme ces études[2] et s'investit dans son parcours d’actrice qui débute en jouant notamment dans des courts métrages[1],[2], tout en effectuant, initialement, de petits jobs[1]. Elle renforce aussi sa notoriété en participant aussi à des tournages de séries, telles que Ahlam Nassim en compagnie du chanteur Saad Lamjarred, The Wounded Heart et la série pour le Ramadan Ezz Al-Madina , sortie en 2018, ou encore Assafha Al oula[1]. Elle acquiert une notoriété suffisante pour se consacrer à temps plein à son activité artistique. Au cinéma, plusieurs réalisateurs commencent à appel à elle régulièrement pour des rôles principaux, tel Mohamed Ismaïl[1],[3],[4].

Le film de Mohamed Chrif Tribak, Petits bonheurs, diffusé en 2015, lui vaut le prix du second rôle féminin au Festival national du film de Tanger[5], renforçant sa notoriété naissante comme comédienne. Elle reçoit plusieurs prix dans divers festivals[6], et décide également de reprendre des études, voulant s'inscrire à terme au premier cycle d'études cinématographiques de la faculté Abdelmalek Essaâdi de Tétouan[2].

Farah El Fassi se fait également connaître par l’histoire d’amour qu’elle a avec un acteur marocain, Omar Lotfi, qu’elle finit par épouser. Leur relation alimente les rubriques people dans les médias, au fil des ans, à partir du milieu des années 2010 : mariage, naissance d’un enfant, rumeur de rupture, ..etc[1],[7],[8].

Filmographie modifier

Principaux films modifier

Références modifier

  1. a b c d e et f « Farah El Fassi … d’une infirmière à une star de cinéma », Morocco Jewish Times,‎ (lire en ligne)
  2. a b c et d Qods Chabaa, « Farah El Fassi a passé (et obtenu) son bac pour la seconde fois: la comédienne en livre la raison », Le360,‎ (lire en ligne)
  3. « Le long métrage "Des..Espoirs" de Mohamed Ismail prochainement dans les salles de cinéma », Hespress,‎ (lire en ligne)
  4. Qods Chabaa, « Bientôt en salles. "La Mora" de Mohamed Ismail: une histoire d'amour en temps de guerre », Le360,‎ (lire en ligne)
  5. N. O., « Petits bonheurs de Mohamed Chrif Tribak en ligne », Le Matin,‎ (lire en ligne)
  6. (en) Hiba El Bouchtaoui, « Farah El Fassi wins best actress award at the Spanish Locra film festival », Hespress,‎ (lire en ligne)
  7. « FiFM: Farah El Fassi enceinte », Aujourd'hui le Maroc,‎ (lire en ligne)
  8. « Farah El Fassi donne des nouvelles sur l’état de santé de son mari », sur info.com,
  9. « Festival National du Film - 10ème édition - Tanger 2008 - Film : Le temps des camarades ( 1ère Oeuvre ) », sur Centre cinématographique marocain (CCM)
  10. « L'enfant cheikh », sur Centre cinématographique marocain (CCM)
  11. « Festival National du Film - 17e édition - Tanger 2016 . Film : Petits bonheurs », sur www.ccm.ma
  12. Siham Jadraoui, « Cinéma : «Des… Espoirs», un thriller psychologique de Mohamed Ismail, en salles », Aujourd'hui le Maroc,‎ (lire en ligne)
  13. Ouafaa Bennani, « ”La Mora, l’amour au temps de guerre" de Mohamed Ismail séduit le public », Le Matin,‎ (lire en ligne)

Liens externes modifier