Le terme exilé cubain fait référence aux nombreux Cubains qui ont émigré depuis Cuba pour rechercher des conditions économiques ou politiques alternatives. La date du phénomène remonte à la guerre de dix ans et la lutte pour l'indépendance de Cuba au XIXe siècle. Dans les temps modernes, le terme se réfère à l'exode des Cubains aux États-Unis, depuis la révolution cubaine de 1959 et le régime castriste. Plus d'un million de Cubains de toutes les classes sociales ont quitté l'île pour les États-Unis (notamment la Floride), l'Espagne, l'Italie, le Mexique, le Canada, la Suède et d'autres pays.

Cuba est à 90 miles (145 kilomètres) au sud de la Floride (États-Unis).

Historique modifier

 
Un bateau de réfugiés cubains arrivant à Key West, en Floride, lors de l'exode de Mariel en 1980

En 2016, plus de 12 % des Cubains vivent hors de l'île, les deux tiers de ces exilés sont aux États-Unis (Cubano-Américains). Plusieurs vagues de départs se succèdent depuis 1959. Avec l'intégration des nouvelles générations, ces familles d'exilés n'envisagent pas de revenir durablement à Cuba[1].

Pour Javier Larrondo, cofondateur de l’Union patriotique de Cuba, le régime cubain fait en sorte que les dissidents s’exilent pour réduire le nombre de prisonniers politiques dans les prisons[2].

En 2022, la crise économique avec des pénuries de nourriture, de médicaments et du carburant, conduit 320 000 Cubains à quitter Cuba, soit près de 3 % de la population[3].

Référence modifier

  1. Vincent Bloch, « Cuba : de l'exil à la diaspora », sur France culture, .
  2. « Cuba force des dissidents à l’exil, selon une ONG », sur Challenges, .
  3. « Cuba : Miguel Diaz-Canel réélu aux commandes d'un pays plongé dans la crise », sur France Info, .

Articles connexes modifier