Erik Sparre (1550–1600)

diplomate suédois
Erik Larsson Sparre
Fonctions
Grand chancelier de Suède
-
Nils Göransson Gyllenstierna (d)
Svante Bielke (d)
Riksråd
-
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 49 ans)
LinköpingVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Öja Church (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activités
Père
Mère
Brita Turesdotter (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Jöran Larsson Sparre (d)
Johan Larsson SparreVoir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Ebba Pedersdotter Brahe (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Brita Sparre (d)
Johan Eriksson Sparre (d)
Lars Eriksson Sparre (d)
Peder Eriksson Sparre (d)
Ture Eriksson Sparre (d)
Carl Eriksson Sparre (d)
Friherre Peder Sparre (d)
Baron Johan Eriksson Sparre, Lord of Bolmaryd, 3.Baron of Sparre (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Condamné pour

Erik Sparre est un homme d’État suédois, né en 1550, décapité en 1600.

Attaché en qualité de page à la cour d’Eric XIV, il fut nommé sénateur en 1582, puis gouverneur du Westmanland, et vice-chancelier. Le roi de Suède, Jean III, le chargea en 1587 de se rendre en Pologne pour faire nommer roi de ce pays le prince Sigismond. Deux ans plus tard, il se prononça en faveur de ce dernier, devenu roi de Pologne, lorsque celui-ci se brouilla avec Jean III.

Sparre tomba alors en disgrâce et perdit toutes ses dignités. Sigismond, devenu roi de Suède à la mort de Jean III (1592), nomma Sparre chancelier du royaume. Il se fit remarquer alors comme un ardent défenseur de tous les privilèges de la noblesse. La guerre civile ayant éclaté entre Sigismond et Charles, duc de Sudermanie, Sparre soutint naturellement les intérêts de son maître.

Après le triomphe de Charles, qui prit le titre de régent de Suède, Sparre rejoignit Sigismond en Pologne, puis passa en Danemark pour obtenir des secours dans le but de rétablir Sigismond sur le trône de Suède, prit part à la bataille de Staengebro, où il fut fait prisonnier, et, traduit devant une haute cour de justice, il fut condamné, comme traître à la patrie, à la peine capitale ; il fut décapité à Linköping.

C’était un homme instruit, habile, éloquent, dont plusieurs discours ont été publiés, notamment celui qu’il prononça Pro lege, rege et grege.

Source modifier

« Erik Sparre (1550–1600) », dans Pierre Larousse, Grand dictionnaire universel du XIXe siècle, Paris, Administration du grand dictionnaire universel, 15 vol., 1863-1890 [détail des éditions].