Erebia magdalena
Erebia magdalena est un lépidoptère appartenant à la famille des Nymphalidae, à la sous-famille des Satyrinae et au genre Erebia.
Dénomination modifier
Erebia magdalena a été nommé par Ferdinand Heinrich Hermann Strecker en 1864[1].
Sous-espèces modifier
Toutefois les travaux d'Hilchie en 1990 tendent à prouver qu'Erebia magdalena mackinleyensis est une espèce distincte, Erebia mackinleyensis.
Nom vernaculaire modifier
Erebia magdalena se nomme Magdalena Alpine en anglais[1].
Description modifier
Erebia magdalena est un papillon marron foncé presque noir sur ses deux faces, parsemé d'une pubescence blanche constituée par des écailles blanches clairsemées. Il est de taille moyenne avec une envergure de 41 à 51 mm[2],[3].
Chenille modifier
La chenille est poilue, verte marbrée de noir, et sa tête est marron foncé[2].
Biologie modifier
Période de vol et hivernation modifier
Il vole en une génération de début juillet à mi-août[2].
Il hiverne au stade de chenille[3].
Plantes hôtes modifier
La plante hôte de sa chenilles est un Carex, Carex atrata[1].
Écologie et distribution modifier
Il réside dans le nord de l'Amérique du Nord en Alaska, au Canada en Alberta, dans le nord de la Colombie-Britannique et dans un isolat dans le Yukon, aux USA dans les Montagnes Rocheuses, dans les états du Montana, Wyoming, Colorado, Utah et dans le nord du Nouveau-Mexique[1],[2],[3].
Biotope modifier
Il réside en altitude dans les zones d'éboulis[2].
Protection modifier
Pas de statut de protection particulier[3].
Notes et références modifier
Annexes modifier
Articles connexes modifier
Liens externes modifier
Liens taxonomiques modifier
- (en) Référence Tree of Life Web Project : Erebia magdalena
- (en) Référence Catalogue of Life : Erebia magdalena Strecker, 1880 (consulté le )
- (fr + en) Référence ITIS : Erebia magdalena Strecker, 1880
Bibliographie : Publication originale modifier
- Strecker, 1880 : Descriptions of some species and varieties of North American lepidoptera. Bulletin of the Brooklyn Entomological Society, vol. 3, n. 5, p. 33-36 (texte intégral).