El Hadji Ndiouga Kébé

El Hadji Babacar Kébé, dit Ndiouga, est un homme d'affaires sénégalais né en 1914 à Kaolack et mort le . Il est réputé figurer parmi les hommes les plus riches du Sénégal pendant les années 1970 et 1980. Il était aussi un fervent disciple du Mouridisme et a beaucoup œuvré pour cette confrérie.

El Hadji Ndiouga Kébé
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activité

Biographie modifier

El Hadji Babacar Kébé est né d'un père maître coranique et grand agriculteur. Ce dernier l'initia, lui et ses frères, à la lecture du coran et à la connaissance des sciences coraniques. Ainsi en 1939, il profite des effets de la Seconde Guerre mondiale qui a plongé sa ville dans le marasme, pour aller dans la colonie anglaise de Gambie afin de s'approvisionner des marchandises qui manquaient à sa ville. Ce commerce lui procure de confortables revenus. En 1942, il quitte sa ville et s'installe à Tambacounda et parcourt par la suite plusieurs pays d'Afrique de l'Ouest et d'Afrique centrale pour poursuivre ses affaires. Ndiouga décide ensuite de s'installer en Sierra Leone en 1949 où il réalise d'importants gains. Il revient pour la première fois depuis son voyage au Sénégal en 1958 pour se consacrer à l'investissement et à servir son guide spirituel Cheikh Ahmadou Bamba[1].

Travaux sur le Mouridisme modifier

El Hadji Ndiouga Kébé, appelé par certains sénégalais "le Milliardaire Baye Fall", avait un dévouement profond envers son guide sprituel Cheikh Ahmadou Bamba. Son œuvre continue de marquer les témoins de son époque, surtout la ville de Touba, la capitale du Mouridisme, où il a réalisé plusieurs ouvrages hydrauliques et une route reliant la grande mosquée et l'université. Pour beaucoup de fidèles mourides, l'œuvre la plus marquante de Ndiouga Kébé reste les travaux de rénovation et d'embellissement de la grande mosquée de Touba auxquels il a largement contribué, sous le magistère de Cheikh Abdoul Ahad Mbacké.

El Hadji Ndiouga Kébé meurt le . Il fut inhumé dans la ville sainte de Touba, laissant derrière lui en chantier avancé un grand palais qui devait être la plus grande et plus belle demeure du pays[2].

Notes et références modifier

Liens externes modifier