El Gran Combo de Puerto Rico est une formation musicale de salsa qui se constitue après la dissolution du Combo de Rafael Cortijo en 1962.

El Gran Combo
El Gran Combo de Puerto Rico en 2011.
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Fondation
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Histoire

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Ce groupe est nommé « El Gran Combo » par l'imprésario Rafael Alvarez Guedes[1], qui a contribué à la production de l'album Menéame los mangos. Le groupe est fondé en mai 1962[2],[3]. Les membres du groupe incluent Rafaél Ithier, Eddie Pérez, Héctor Santos, Kito Vélez, Martín Quiñones, Miguel Cruz et Roberto Roena et l'artiste dominicain Josíto Mateo[3]. Le groupe reçoit le surnom de La Unversidad de la Salsa (l'Université de la Salsa) en Colombie en raison de son succès[4],[5],[6],[7].

Leur première intervention publique eu lieu au Rock and roll Club à Bayamón (Porto Rico). Leurs apparitions à la radio et à la télévision confirment la découverte de cette formation musicale[5].

Le chanteur Chiqui Rivera quitte le groupe et est remplacé par Junior Montañez, remarqué pour sa performance vocale lors d'une émission de radio où il avait chanté une chanson de Bobby Capó. Peu de temps après, il s'est fait appeler Andy Montañez. Roberto Roena rejoint le groupe et lui reste fidèle pendant les sept années suivantes, jusqu'à ce qu'il ait formé son propre groupe, l'Apollo Sound[5].

Le premier album du groupe Acángana sort en 1963[7], seulement deux jours avant l'assassinat du Président des États-Unis John F. Kennedy. Après cet événement, la distribution de l'album à Porto Rico a été suspendue, mais l'album est distribué au Mexique, au Panama et au Venezuela où l'album est largement diffusé. L'album est ensuite distribué à New York puis à Porto Rico, où il devient disque d'or[réf. nécessaire].

Le groupe obtient un grand succès dans des concerts dans des dancings latinos partout à New York tels que le Palladium Ballroom, dans le centre de Manhattan et El Caborrojeño, l'année après la sortie de ce premier album[réf. nécessaire].

Ce succès a frayé la voie à des performances semblables dans d'autres pays, tels que la République dominicaine, Panama, la Colombie et le Venezuela. Dans toute l'Amérique latine, l'album se classe en tête des charts[7].

Cette popularité permet au groupe de gagner un contrat exclusif avec la télévision portoricaine sur El Show de las 12. La popularité s'ensuivant du spectacle à la télé a augmenté la demande du groupe dans tous les sortes de danses et des événements de musique et a poussé les ventes de leur album encore plus haut[réf. nécessaire].

La survie du groupe est mise à l'épreuve deux ans plus tard avec le départ et le remplacement de plusieurs de ses membres. Roberto Roena et Elías Lopés sont remplacés par Serrano Edwin Cortés. Héctor Santos et Víctor Pérez sont aussi partis et sont remplacés de José Duchesne et Mike Torres, remplacé plus tard par Tommy Sánchez. Plus tard, Edwin Cortés est parti et a été remplacé de Gerardo Cruz, qui est resté avec le groupe pendant les dix années suivantes. Malgré ces changements, le groupe a prospéré et obtient le prix Agueybaná de Oro à Porto Rico, en tant que meilleur groupe en 1969[7].

La décennie suivante commencé avec encore plus de changements avec le remplacement de Milton Correa par Miguel Marrero. Mike Ramos est arrivé pour remplacer Mike Torres et a été par la suite remplacé par Alfredo (Taty) Maldonado[réf. nécessaire].

Les problèmes avec des labels discographiques ont amené le groupe à produire leurs albums en tant qu'artistes indépendants, forçant un des membres à hypothéquer sa maison pour financer les charges liée à la production. Cela a abouti à la création de leur propre label: EGC et sa première production, l'album El Momo d'Oro[réf. nécessaire].

En 1971, le trombone, joué par Epifanio (Fanny Ceballo), a fait son apparition dans le groupe. Fanny Ceballo est resté avec le groupe jusqu'à sa mort du cancer en 1991. Le nouvel album incluant ce nouvel instrument est De punta en punta qui a inclus des hits classiques tels que Don Goyo, Achilipú et Le dicen papá. L'album a gagné le prix du meilleur album au festival du disque d'or de Miami[réf. nécessaire].

Peu de temps après, Pellín Rodríguez quitte le groupe et entame une carrière solo, il est remplacé par Marcos Montañez, le frère d'Andy Montañez, qui a travaillé avec le groupe pendant seulement six mois, lui-même remplacé par le sonero virtuose : Charlie Aponte. En 1975, Miguel Cruz, un des membres fondateurs du groupe, démissionne le groupe pour des raisons de santé et est remplacé par Fernando Pérez[réf. nécessaire].

L'année suivante le groupe a été récompensé à la Nouvelle Orléans et a obtenu la récompense présidentielle du Venezuela du meilleure orchestre de musique international en 1977[8].

Mais cette année aussi a vu le départ à la retraite de Martin Quiñones et le départ d'Andy Montañez, qui est parti pour chanter avec le groupe vénézuélien La Dimensión Latina[8].

La sortie du disque d'or El Gran Combo en Las Vegas en 1978 a apaisé les craintes de ceux qui s'inquiétaient des changements des membres du groupe À la fin des années 1970, l'orchestre a gagné d'autres récompenses, dont celle de l'Institut Portoricain de la Culture[réf. nécessaire].

Dans les années 1980 est sorti un autre album disque d'or : Aquí no se sienta nadie suivi d'une tournée au Pérou, couronné de succès. L'année suivante ils ont pénétré le marché mexicain et obtenu la récompense Silver Caldendar Award[réf. nécessaire].

Pour leur vingtième anniversaire, le groupe a reçu plusieurs récompenses locales et internationales, telles que El Congo d'Oro en Colombie, celle du Sénat de Porto Rico et un autre de la ville de Dorado et le prix Paoli. Deux ans plus tard ils ont visité l'Alaska, apportant le son chaud de la salsa à ce climat neigeux et produit l'album Breaking the Ice - El Gran Combo en Alaska qui a été nommé pour un Grammy[9]. Cette année l'orchestre a encore gagné le prix Paoli. Leur succès était à ce moment-là vraiment international : Royaume-Uni, Suisse, Pays-Bas, Allemagne, Espagne, Argentine, Venezuela, Japon, États-Unis et ailleurs dans le monde entier[7].

En 1982, ils ont triomphalement célébré leur 25e anniversaire au Madison Square Garden de New York, pour un concert historique. L'événement a été bientôt suivi par encore plus de récompenses telle que El Guayaquil Luminoso de l'Équateur, le Premio Aplausos du meilleur groupe, la Chambre des députés de Porto Rico et un autre des villes de Bayamón et de Juncos[réf. nécessaire].

Cinq ans plus tard, pour leur trentième anniversaire, des événements spéciaux semblables ont été planifiés pour célébrer l'occasion. Des célébrations ont eu lieu à Madrid où les spectateurs et la presse se sont extasiés. De retour à Porto Rico, le Sénat leur a attribué une résolution proclamant le groupe « Ambassadeurs de Notre Musique ». L'ultime étape de cette célébration était un concert dans le stade Hiram-Bithorn de San Juan en présence de trente mille fans, rejoints par Andy Montañez, Gilberto Santa Rosa, Jerry Rivera, Alex D'Castro, Johnny Ventura (es) et La Sonora Ponceña[réf. nécessaire].

Parmi leurs succès

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No hay cama pa' tanta gente, Brujeria, El Menú, Timbalero (Para los rumberos, 79), La Muerte, Aguacero

Des artistes ont rendu hommage au Gran Combo :

Notes et références

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  1. « EL GRAN COMBO », sur web.archive.org, (consulté le )
  2. Keeling and Rough Guides: "The Rough Guide to Puerto Rico", page 377. Rough Guides, 2008.
  3. a et b (en) United States Court of Appeals et First Circuit, « 853 F2d 996 El Gran Combo Puerto Rico v. National Labor Relations Board », Open Jurist, vol. F2d, no 853,‎ , p. 996 (lire en ligne, consulté le )
  4. (en) El Gran Combo de Puerto Rico - Universidad de la Salsa Album Reviews, Songs & More | AllMusic (lire en ligne)
  5. a b et c (en-US) Hector Aviles, « History of El Gran Combo: Introduction », sur Latino Music Cafe, (consulté le )
  6. (en-US) Angel Romero, « Artist Profiles: El Gran Combo de Puerto Rico | World Music Central », (consulté le )
  7. a b c d et e (en) Serafín Méndez-Méndez et Ronald Fernández, Puerto Rico Past and Present: An Encyclopedia, Bloomsbury Publishing USA, (ISBN 979-8-216-13434-3, lire en ligne)
  8. a et b (en) César Miguel Rondón, The Book of Salsa: A Chronicle of Urban Music from the Caribbean to New York City, Univ of North Carolina Press, (ISBN 978-0-8078-3129-8, lire en ligne)
  9. (en-US) Judy Cantor-Navas, « Latin Academy Honors Diverse Artists With Lifetime Achievement Awards », sur Billboard, (consulté le )

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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