Dominique Molknecht

sculpteur français


Johann Dominik Mahlknecht, connu en France sous le nom de Dominique Molknecht[Note 1], né le à Kastelruth (province de Bolzano), mort le à Paris (7e arrondissement)[1], est un sculpteur français d'origine autrichienne, originaire du Tyrol du Sud (autrichien à l'époque, aujourd'hui en Italie). Il est l'auteur de 3 statues pédestres de Louis XVI datant des années 1820.

Dominique Molknecht
Portrait de l'artiste sur la façade du musée Ferdinandeum Innsbruck par Anton Spagnoli (vers 1884).
Naissance

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Décès
Nationalité
Activité
Œuvres principales

Œuvres

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En France

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Dominique Molknecht a travaillé à Paris, où il a sculpté plusieurs statues de l'église de la Madeleine, de l'hôtel du ministre des Affaires étrangères, de l'Hôtel des Invalides et celles de la façade de l'immeuble du numéro 14 de la rue Vaneau.

Il a également œuvré à Nantes, notamment en 1825 sur les huit muses qui surmontent le théâtre Graslin, entre 1819 sur la statuaire des cours Saint-Pierre et Saint-André (Bertrand Du Guesclin, Olivier V de Clisson, Anne de Bretagne et Arthur III de Bretagne), et en 1823 sur la colonne de la place Maréchal-Foch, qui porte une statue représentant Louis XVI[Note 2].

Il est l'auteur de deux des quatre autres statues pédestres de Louis XVI encore présentes dans l'espace public en France :

À Rennes, on trouve une statue de Du Guesclin dans le parc du Thabor et une de l'amiral Dumont d'Urville.

À Rennes, au Palais du Parlement de Bretagne : Statue de l’avocat rennais puis parisien Pierre-Jean-Baptiste Gerbier (1725-1788), installée en 1843, puis disparue en 1960[Note 3],[2].

À Condé-sur-Noireau, est érigée en 1846 une statue en bronze de Jules Dumont d'Urville qu'il a réalisée. Le 23 avril 1942, sous le régime de Vichy, elle est déboulonnée et fondue dans le cadre de la mobilisation des métaux non ferreux. Elle est reproduite en pierre, après la guerre par Robert Delandre.

En Italie

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Élèves

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Notes et références

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  1. Son nom francisé est parfois orthographié Molchneht ou Molchnecht.
  2. La place Foch porta officiellement le nom de place Louis-XVI de 1814 à 1929.
  3. Cette statue ainsi que trois autres ont disparu en 1960 lors de travaux de rénovation

Références

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  1. Archives de Paris acte de décès no 993 dressé le 08/05/1876, vue 7 / 12]
  2. Pascal Simon, « Rennes. Qui retrouvera les statues du parlement de Bretagne ? », sur ouest-france.fr, (consulté le ).

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