Doedelzak

cornemuse traditionnelle de la Flandre et des Pays-Bas

Le doedelzak ou pijpzak est le terme générique désignant la cornemuse aux Pays-Bas et en Flandre (Belge et Française). C'est aussi une cornemuse flamande à deux bourdons. Elle se retrouve notamment sur les tableaux de Pieter Brueghel l'Ancien.

Le Joueur de cornemuse et la Vieille, Pieter Huys, 1571.

Facture

modifier

La perce du hautbois est aujourd'hui très proche sinon identique à celle des cornemuses du centre-france. C'est lié en grande partie au fait que les instruments ont été redéveloppés à partir des années 60, en grande collaboration entre Rémi Dubois, en Belgique, et Bernard Blanc en France.

Cela dit, la cornemuse flamande porte ses deux bourdons côte à côte, vers l'avant, alors que la musette du centre porte le grand bourdon vers l'arrière, et le petit bourdon à côté du hautbois, vers le bas. Les bourdons sont accordés à l'octave inférieure, et à l'unisson.

C'est un instrument diatonique, à doigté semi fermé. Sa tessiture va de la sous-tonique, à là 11e (la tierce à l'octave), soit, sur un instrument qui serait en Do (11 pouces ou 23 pouces) : Sib, Do, Ré, Mi, Fa, Sol, La, Si, Do, Ré, Mi. Il est également possible de jouer la 6e et la 7e mineures, et généralement, la tierce mineure et la quinte mineur. C'est-à-dire, sur le même instrument en Do : Mib, Fa#, Sol#, La#, Sib.

Le doigté est rigoureusement identique à celui de la musette du centre.