Djerrahi
Jarrah
Illustration
Caractéristiques
Cours
Confluence Jaghjagh
Géographie
Pays traversés Drapeau de la Turquie Turquie, Drapeau de la Syrie Syrie
Régions traversées Province de Şırnak (Turquie) Gouvernorat d'Hassaké (Syrie)
Principales localités Tirbespi, Tell Leilan, Tell Hamis (en)

Le oued Djerrahi est un affluent de la rivière Khabour dans le nord-est de la Syrie, en Haute Djézireh. Le Djarrahi se jette dans le Jaghjagh, qui se jette dans le Khabour avant de se jeter dans l'Euphrate. Les affluents les plus au nord du Djarrahi prennent leur source au nord de la frontière entre la Syrie et la Turquie, au sud du Tur Abdin. Le Djarrahi est un cours d'eau (ou oued) asséché[1].

Dans la vallée du haut Djerrahi se trouve Tirbespi, une ville construite par une tribu kurde sur les ruines d'un ancien village, Qubur al Bid, à l'époque du mandat français en Syrie et au Liban[2].

Des preuves archéologiques suggèrent que les habitants des terres autour des Djerrahi ont abandonné leur mode de vie sédentaire après environ . La récolte d'une seule culture de blé d'hiver ou d'orge est devenue moins praticable et une croissance du pastoralisme s'est accompagnée d'un dépeuplement de la région[1].

Notes et références modifier

  1. a et b (en) D. Kaniewski, E. Van Campo et H. Weiss, « Drought is a recurring challenge in the Middle East », Proceedings of the National Academy of Sciences, vol. 109, no 10,‎ , p. 3862–3867 (ISSN 0027-8424 et 1091-6490, PMID 22355126, PMCID PMC3309751, DOI 10.1073/pnas.1116304109, lire en ligne, consulté le )
  2. Louis Dillemann, « Les Français en Haute-Djezireh (1919–1939) », Outre-Mers. Revue d'histoire, vol. 66, no 242,‎ , p. 33–58 (DOI 10.3406/outre.1979.2175, lire en ligne, consulté le ) :

    « Leur chef avait habilement utilisé comme une tranchée le lit du Djerrahi avec, devant, un glacis dénudé en pente douce, à l'endroit où il coupe la piste de Mossoul à hauteur des ruines de Kubur el Bid. (p. 48) »


    « Sur promesse de loyaux services, il fut autorisé à repeupler la haute vallée du Djerrahi et lui-même, par une ironie du sort, reconstruisit le village ruiné de Kubur el Bid. (p. 53) »